KEN ☞ barbie sale menteuse ... TERMINEE

zeppeline kennedy papershine



(c) riddle

AUTOBIOGRAPHY
Alors : comme ça, vous, les petits rats de l'opéra vous voulez tout savoir sur moi ? N'est-ce pas un peu tôt pour que je me dévoile comme cela à vous tous ; après tout, je suis bien là pour cela. Alors, vous apprendrez en premier lieux que je me prénomme Kennedy Papershine ; de plus, mes parents m'avaient tout d'abord de cet horrible prénom qu'est Zeppeline, aujourd'hui, je me contente de le garder secret et j'ai choisi Kennedy comme premier prénom. C'est moins ridicule que ce nom dérivé d'un groupe de musique. D'autant plus je les déteste. Enfin ... Mes parents parlons-en ; ce sont des Américains de souches et par conséquent moi aussi. Ils m'ont mis au monde un certain 21 juin mil neuf-cent-quatre-vingt à Athlanta j'ai donc 30 ans cette année mes enfants. Et puis, je vis ici depuis ma plus tendre enfance bien que toute petite, mon rêve ait été de voyager loin d'ici. Oh oui j'avais bon nombre de rêve que ma saleté de famille m'a enlevé. Je n'ai jamais fait que ce qu'ils m'avaient imposés et j'ai donc fait des études de danse classique pendant sept ans : d'abord danseuse étoile, puis, parce que je n'avais plus le niveau, me voilà professeur de danse classique et de tango à mes heures perdues ... Je crois bien que c'est la seule chose qui m'a fait tenir durant toutes ces années... J'en suis maintenant réduite à enseigner ce dont j'avais horreur enfant. La danse me répugnait ... Malheureusement, je ne sais rien faire d'autre et puis on s'habitue finalement ...

Oups ! Je vous en ai peut-être trop dit ! Si vous êtes un peu plus curieux, vous continuerez une lecture plus minutieuse de mon CV juste après ...

PREVIOUSLY IN YOUR LIFE
Votre parfum préféré ? Miss Dior Chérie je le pote depuis sa sortie et il est devenu comme une drogue pour moi. C'est peut-être cliché, mais pour me sentir véritablement femme j'ai besoin de lui, j'ai besoin qu'il me caractérise vraiment. Ses notes fleuries et légèrement épicés lui donnent cette originalité que je n'avais jusqu'à lors jamais trouvé que dans une composition personnelle. En effet, je portais avant cela un parfum composé par moi-même et une amie. Ça peut paraitre snob ceci aussi, mais ce n'est absolument pas dans mon caractère, j'aime simplement l'originalité ...

Votre couleur favorite ? je ne crois pas affectionner une couleur en particulier, mais j'ai une préférence pour les nuances de rouges. Rouge sang, rouge rose, rosée enfin tout cela. J'aime celle qui vous saute aux yeux et même celles qui agressent. Allez savoir pourquoi, ce qui attire l'oeil m'attire : et même s'il est parfois étrange de me voir avec une telle couleur signe de vie et une mine totalement opposée, c'est ma volonté de me démarquer qui fait ça. Cette volonté là, personne ne me l'enlèvera plus après en avoir été privée durant mon enfance.

Votre projet d'avenir lorsque vous aviez dix ans ? professeur de danse évidemment ! Que ceux qui m'ont cru, que cela s'éloignent loin de moi. Je ne crois pas en avoir eu un spécial, mais c'était bel et bien celui-là que mes parents et ma mère surtout me rabâchaient. Alors, à 10 ans, je commençais à souhaiter tout sauf me spécialiser dans la danse. Architecte peut être, femme d'affaire : tout sauf ce que je suis devenue ...

La citation qui résume votre vie ? "La danse est une cage où l'on apprend à être l'oiseau." - INCONNU

Le chanteur qui a bercé votre enfance ? Un seul ? Officiellement, mes parents m'obligeaient à aimer ce qu'ils aimaient et je peux vous dire que je ne suis pas tombée que sur des trouvailles loin de là ... Mais moi, ma fascination, autre que la musique classique, elle était pour les Beatles. Très peu original je dois l'admettre, mais leurs textes, leurs musiques, leurs tons de voies ... Quelque chose m'avaient touchée chez eux et me touche toujours. Ils sont indémodables et le seront surement toujours.

La honte de votre vie ? En tant que danseuse, on a toute déjà eu une honte en se plantant radicalement devant le public. Mais moi, comme une personne normalement constituée, je vous en conterais une autre qui me fait bien rire aujourd'hui, mais absolument pas sur le coup. Je devais avoir treize ans, quelque chose du genre, j'étais déjà un peu sur de moi à cette époque je crois. Un karaoké avait été organisé chez une amie, ou bien par le collège. C'était tellement terrible que je préfère oublier. Bref, très excitée et surtout encouragée par mes amis, je me suis évidemment lancé la première. Bien sûr, alors que la musique avait commencé, moi je m'étais élancée sans réfléchir. Sauf que, comme ma mère m'obligeait à rester maigre comme une guêpe je n'avais rien dans le ventre une fois de plus. D'habitude j'y pensais à cela et j'évitais de m'exciter comme je l'avais fait. Et sans prévenir, en plein milieux de la chanson, j'ai été prise d'une de mes crises habituelles et tout le monde a pu m'admirer rendre mon dernier maigre repas et me tordre de douleur. C'était atroce, tellement atroce ...

AND LEAVE THE REST
Pseudo : totoro.mania mais appelez moi Marie ou alors trouvez moi un surnom moi je suis toute nul pour ça
Avatar : Jayma Mays mais en mode méchante fille Attention je débarque ça va faire mal, ou pas ... Zooey Deschanel à partir du 11/10/10
Commentaires : Ton forum c'est de la bombe atomique qui gère le steak de sa grand mère. Non sérieusement, il est parfait! Mais bon, moi je connais personne ici, je suis seule, je vais mourir toute seule ...

DREAM YOUR LIFE

Cher journal,

J'ai faim, j'ai faim bon sang j'ai faim ! Elle m'énerve cette vieille peau à m'empêcher de manger comme ça ! Je ne suis pas un gros boudin non plus, j'en suis sûr. En plus, elle le sait que je n'aime pas la danse et que dès que j'en aurais l'occasion j'arrêterais. Je la haie je la hais ! Mais bon, c'est ma mère ... Je vis avec et je crois que ça va être le cas pendant un moment encore.
Bon sinon, ma journée, je suis là pour ça et puis si tu savais comme ça me soulage ; en plus, ce soir je n'ai rien réussi à prendre dans la cuisine et je meurs de faim ! Dans la journée ça allait. Le collège, monotone comme d'habitude : Clarissa a encore passée sa journée à me tripoter mes cheveux roux et à me dire que je suis "trooooooooooooooooooooooooop jooooooooooooooooooolie". Ah ! Mais elle m'énerve celle-là aussi ! Si je pouvais être grosse et boutonneuse, mais pouvoir avoir le ventre un peu plein, ce serais le pied ! En plus, elle m'a encore rabâché que machin chose me regardait avec un air très intéressé. Ça, ce n'est pas la première fois : mais je m'en fiche ! Moi, j'aimerais seulement un peu de calme et que les gens me regarde pas comme un objet parfait de convoitise et tout le reste. Même les professeurs me regardent bizarrement. Mais ça, c'est à cause de la danse.
Ma vie, c'est à cause de la danse, mon corps, mes idées, mes pensées, tout est parasité par la danse. D'ailleurs, j'ai encore passé quatre heures à la salle de danse pour m'entraîner. J'ai évidemment été brillante comme d'habitude, mais Blandine a toujours quelque chose à me redire. C'est fatiguant. Bref, bilan de l'état de mon corps : mes pieds sont meurtrit comme jamais, mes jambes sont réduite à l'état de confettis, j'ai l'impression que mes bras sont de simples élastiques distendus au maximum. Bref, c'est une soirée bien commune encore une fois.
Oh la la ... Maman me crie encore d'éteindre la lumière. Il est tôt pourtant ... Alors, je vais lui obéir, du moins faire semblant. Oui, parce que ce soir, j'ai décidé de t'exposer ce fameux projet dont je te parle depuis quelques jours. En fait, une amie du cours de danse classique m'a fait écouter du tango et depuis, tous les soirs, je mets mon baladeur dans les oreilles et je m'imagine en train d'onduler avec un beau jeune homme, parfait danseur et harmonieux. Bien sûr, il n'est pas question que ma mère soit au courant ...
Voilà mon petit brin de soleil à moi ... Heureusement qu'il est là.

Bonne nuit journal, merci.

C'était tout juste si je n'allais pas verser une larme en tournant la page de mon journal. Cette époque me paraissait soudain si lointaine ... Je ne sais pas si j'avais conscience de mon inconscience à cette époque, mais désormais, ça me paraissait évident. Je n'avais aucune idée de tout ce qui m'attendait par la suite et surtout, je n'avais rien compris à la vie en elle-même. Comme si j'avais le choix, comme si nos parents ne décidaient rien et n'influençaient pas totalement notre vie future. Comment avais-je put un seul instant pensé que la danse disparaitrait du jour au lendemain de ma vie ... Aujourd'hui, je me retrouvais professeur de la chose qui m'avait fait horreur durant toute mon enfance. Ce dont je suis sûr, c'est bien que jamais à l'époque où je rédigeais mon journal, jamais je ne me serais vu professeur de danse, dans la même école où j'avais tout appris. Souvent, la question du pourquoi de ma vocation revenait et parfois pour ceux qui me connaissaient mieux pourquoi je faisais quelque chose qui me répugnait tant. Et à ces deux questions, je ne peux depuis toujours qu'invoquer la fatalité. Je suis tombée dans une famille comme une autre, au premier abord ... Sauf que je suis tombée sous les griffes d'une psychopathe hargneuse déterminée et détestable, mondaine et ragoteuse jusqu'à l'os. Mais surtout déterminé à faire naitre un signe blanc parfait, à son image de signe noir majestueux et terrifiant. Et c'est ce dont à quoi elle est parvenue. Moi, vous savez, j'aurais bien fait autre chose de ma vie que ça, mais malheureusement, je ne sais rien faire d'autre que danser. Le temps a passé sans que je le remarque et je ne me suis pas rebellé assez tôt. Quand j'ai voulu prendre les choses en mains, il était trop tard : le processus était déjà enclenché. Mon destin était celé à celui de danseuse professionnelle. Revenir en arrière, faire autre chose de ma vie, étudier autre chose me direz-vous. Impossible. Désolé, mais je ne vois pas comment j'aurais pu et comment je pourrais le faire. Toute ma vie a été dédiée à cela et du jour au lendemain, vous voudriez que je réinvente ma vie, ma personnalité, ma façon d'être et de me tenir ? Impossible. IMPOSSIBLE ! Il y a cette foutue rage en moi depuis le premier jour où je suis rentrée dans le cercle très privé des danseuses d'élite. Cette rage contre la danse me retourne donc souvent contre moi et me contraint à me détester parfois. Parfois se révèle être de plus en plus souvent.

Mes pensées s'étaient misent à vagabonder pendant que je parcourais machinalement le reste des pages de mon journal. Ce vieux compagnon poussiéreux maintenant ouvert sur mes genoux, je ne l'avais pas relu depuis que j'avais écrit la dernière page. Depuis je m'étais rendu compte de l'horreur et l'erreur que j'étais en train de réaliser. Le sourire qui s'était installé sur mon visage face à la joie de le retrouver ne me quitta que lorsque je redécouvrit la dernière phrase écrite en lettre grasse au milieu d'une page, sur un papier ondulé par les larmes que j'y avais déposées. ❝ JE SUIS MORTE ! DEPUIS LE JOUR DE MA NAISSANCE JE SUIS MORTE MENTALEMENT. JOURNAL, JE N'AI JAMAIS VÉCU ; JE LE REGRETTE ? IL EST TROP TARD. ❞ Cette phrase me fit frissonner. Bien que j'avais conscience de la noirceur de mes pensées depuis un moment, je ne me serai quand même pas cru capable d'écrire quelque chose d'aussi ... Macabre ! Et puis surtout, je n'avais pas le moindre souvenir d'avoir inscrit ces lettres sur le papier. Pourtant, pour chacune des pages précédentes, je m'étais souvenue de chaque détail, de chaque jour. Et là : rien. D'où pouvait bien provenir ce trou, ce vide qui avait pris part de mon esprit soudainement. Troublée, je fermais le carnet en piteux état. Cet après-midi tout à fait banale était en train de se transformer en cauchemar ... Secouant vivement la tête, je délaissais maintenant toutes les vieilleries que j'avais déballées ce matin-là. Quelle idée vraiment ... De plus, en jetant un regard furtif à ma montre je découvris mon horrible retard : je n'étais pas prêt, pas habillée, pas douché, rien du tout et mon cours débutait dans cinq minutes. Comme si j'allais avoir le temps ! ❝ Raaah ! Je suis qu'une bonne à rien !❞ criais-je. Le temps de passer un coup de téléphone à l'école pour dire que mes cours de ce matin ne seraient pas assurés, je m'étais précipités vers ma chambre. Autant profiter de ce petit moment de répits pour poser mes neurones en compote depuis quelques temps. Il y avait une telle agitation à Athlanta et surtout chez les ballerines : le spectacle, les nouvelles et puis de coutume les rivalités qui ne faisaient qu'augmenter ... Et dire que moi aussi j'avais connu ça : vu de l'extérieur, j'en avais une vision différente désormais. Sauf que les filles ne le comprenaient pas ça, elle ne le comprenait pas qu'elle pourrissait leur vie et leur corps ... Le plus horrible ? Je participais à ce meurtre depuis que j'exerçais mon métier ici ... Une meurtrière, voilà ce à quoi je me comparais le mieux.
Sans comprendre, je sombrais soudain dans un sommeil noir et agité.

☂ ☂ ☂

Ce fut une caresse familière qui me réveilla. Un contact que je connaissais maintenant presque par coeur : sans avoir besoin d'ouvrir les yeux et sans même vérifier l'identité du jeune homme, je me contentais de sourire en posant tendrement ma main sur la sienne. Il savait que juste-là, sur ma joue, il y avait ce petit grain de beauté qui restait une partie des plus sensible sur mon corps. Alors qu'un sourire s'installait sur ma joue, je sentis mon lit s'abaisser un peu sur ma droite sous son poids. ❝ Alors, comme ça ma douce est malade ? ❞ Sans encore avoir ouvrir les yeux, je savais qu'il avait souri avec ce sourire enfantin dont lui seul avait le secret. De plus, je pouvais désormais sentir son corps contre le mien. ❝ En partie. ❞ Enfin, je me décidais à ouvrir et les yeux et je découvris immédiatement son doux visage souriant et insouciant devant moi. ❝ Salut Adam ... ❞ Me relevant doucement, je déposais un petit baiser sur sa joue. Et comme d'habitude, ça ne lui suffit pas et il prolongea l'union de nos lèvres avec plus de ferveur. On ne devrait pas ... Ne l'empêchant pas, je finis quand même par me détacher pour me relever et lui faire face, rattrapant mon expression impassible habituelle. ❝ Tu devrais être en cours à cette heure ... ❞ ❝ On va dire que comme tout le monde, je suis assez contente que madame Papershine soit un peu absente. ❞ Surprise, j'arquais un sourcil : il était amoureux de moi et il me révélait être heureux de mon absence ? Au moins, ça résoudrait pas mal de problèmes, mais quand même, du jour au lendemain. Je ne me serais jamais attendu à une chose pareille ... Il avait dû comprendre ma réaction puisqu'immédiatement il répliqua avec un air affolé. ❝ Oh ! Mais non pas comme eux ! Non non t'imagines surtout pas ça ! Moi je suis heureux parce que je vais pouvoir passer plus de temps avec toi ! ❞ J'aurais dû y penser ... Mon idiotie finirait par me perdre : honteuse, je repris un air plutôt froid et ramenais mes jambes contre mon corps fin musclé par toutes ces heures de labeur. Si les autres élèves me voyaient d'un mauvais œil, c'était parce qu'ils ne me voyaient que comme une méchante sorcière. Mais pour ça je n'avais pas vraiment le choix : avez-vous déjà vu une danseuse d'élite laxiste sur quoi que ce soit ? Alors, moi, je ne devais pas être une exception et je me suis donné une image sévère comme tout le monde. Le seul écart que je m'étais permis, c'était celui de la proximité avec certain élève. Et quand je vous parle de proximité, c'est assez clair non ? Je vais vous le faire en grosse lettre : Adam est mon élève et amant depuis maintenant presque un an. Il m'aime et c'est bien le seul de tous les élèves dans l'école. Enfin ... Si je ne lui ai pas encore avoué qu'il n'est pas le seul agneaux à avoir atterrit dans mes draps après un cours endiablé, c'est bien pour le protéger. Il il a toujours dû s'en douter, mais il n'a jamais rien dit étrangement. Étrangement ou amoureusement ... ❝ Non ça va j'avais compris. ❞ Je comprenais bien trop de choses, j'étais trop rationnelle ...
Aucune folie dans ma vie, oui j'ai raté ma vie.