BALLET OF HEARTS.
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 Between the bars ✿ Clarissa/Bennedict

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Bennedict Archer
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Bennedict Archer


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MessageSujet: Between the bars ✿ Clarissa/Bennedict   Between the bars ✿ Clarissa/Bennedict Icon_minitimeDim 26 Sep - 21:52

Between the bars ✿ Clarissa/Bennedict Topic
the people you've been before,
that you don't want 'round anymore

or that push and shove, and wont bend to your will, ill keep them still

    La douce mélodie du piano résonnait merveilleusement bien dans la pièce. Les sons graves résonnaient, tandis que les aigus se perdaient dans les pas de la danseuse, dont les pointes frôlaient le parquais avec élégance, comme deux vieux amis qui se retrouvaient. On sentait dans les gestes, les jetés et les tournoiements de la ballerine que celle-ci avait de l'expérience. Pour cause, Clarissa Prestle n'était qu'autre que la professeure de danse classique de l'école de ballerines d'Atlanta.
    Elle semblait bien plus que concentrée par la mélodie, non, Clarissa était absorbée par celle-ci, elle lui appartenait, lui donnait vie à travers ses souples mouvements. D'une terrible lenteur, la mélodie laissait à la danseuse l'occasion de prendre son temps, de ne pas se hâter, et de se concentrer ainsi sur la moindre fibre de son corps.
    Pour rien au monde Bennedict n'aurait interrompu Clarissa alors qu'elle atteignait un tel niveau de perfection à ses yeux. La petite blonde qu'elle était, avec son chignon mal coiffé, tournoyait au son de la mélodie, et lui, adossé dans l'entrebâillement de la porte, se sentait tout à fait insignifiant par rapport à elle. Elle avait une telle classe, une telle beauté, qu'il se sentait comme tributaire de ses gestes. Il ne s'approcherait pas tant qu'elle n'aurait pas finit sa danse.
    Cela entreprit quelques minutes, sans qu'elle le remarque, lui qui restait silencieux, ses yeux admiratifs suivant la danseuse. Lorsque les dernières notes se firent entendre, il lui laissa quelques secondes pour reprendre ses esprits. Elle semblait se réveiller tout juste, sortir d'une stase dans laquelle elle se serait plongée. Alors que son corps se détendait, qu'elle relâchait ses épaules, qu'elle penchait sa tête en avant, puis en arrière, afin d'étirer ses muscles fatigués, un sourire apparut sur les lèvres de Bennedict. Il aurait pu passer toute la soirée à l'observer, mais cela aurait peut-être été un peu effrayant. Alors, il avança doucement vers elle, le son de ses chaussures sur le parquais prévenant la danseuse de l'arrivée d'un intrus. Cependant, ses grandes enjambées eurent raisons de la réactivité de Clarissa qui était encore dans son monde emplit des mélodies de Beethoven, et il pu passer ses deux bras autour du cou de la blonde avec tendresse avant qu'elle ne se retourne. Dans sa main droite se trouvait une rose blanche, qui lui avait immédiatement fait penser à Clarissa alors qu'il se rendait vers l'école ce matin-là. Il l'avait conservé dans un verre d'eau toute la journée, sur un coin de son bureau, s'attribuant comme cela les moqueries de certains élèves.
    Il posa son menton sur l'épaule de son amie, avec un air un peu boudeur, enfantin, et taquin à la fois. « Vous travaillez trop tard Mlle Prestle. J’espère que cette rose vous motivera à quitter cette école. » fit-il d'une voix douce, presque en murmurant, avant de se détacher de la blonde et de repasser devant elle. « Je t'entends déjà protester, mais il est vingt et une heures, et promis, tu pourras y retourner demain, la salle de danse ne va pas disparaitre. » dit-il plus franchement, un sourire affirmé sur les lèvres. Il lui tendit alors la rose pour qu'elle s'en saisisse, et redevint sérieux, ses sourcils se fronçant. « Et encore plus important, j'ai loué le DVD d'une comédie romantique des plus intelligentes et philosophes qui soit, et j'ai une bouteille de vin au frais. La bouteille de vin peut attendre, mais j'ai que vingt quatre heures pour le DVD alors,... hmm,... enfin, tu vois. » finit-il, perdant tout d'un coup ses mots comme cela lui arrivait souvent, il baffouilla, avant de sourire d'un air attendrissant.
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Clarissa Prestle
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MessageSujet: Re: Between the bars ✿ Clarissa/Bennedict   Between the bars ✿ Clarissa/Bennedict Icon_minitimeLun 27 Sep - 9:56

Clarissa offrait une image sereine et obsédante lorsqu'elle se déplaçait avec grâce, poursuivie par les notes écrasantes du piano, qui désormais allaient de plus en plus vite, se répercutaient en elle, l'envahissaient. Les accords qui résonnaient en elle, l'éblouissaient, elle n'était plus qu'un tout unique avec la triste mélodie. Parfois ses yeux étaient mouillés de larmes, son front levé vers un monde qui lui semblait propre, inaccessible pour un simple spectateur. Elle souriait tout en dansant, et ses pas devenaient plus précis, plus soignés. C'était le seul moyen pour elle d'évacuer la pression accumulée tout au long de la journée, de même que le seul moment de la journée, où, seule elle pouvait enfin s'épanouir de son art. La douleur était belle et bien présente dans ce corps tendu par l'effort qu'on lui soumettait, mais elle tentait de l'ignorer, afin de montrer qu'elle était encore capable d'atteindre les sommets. Le son du violon se rallia à celui du piano, dans un duo sans fin qui présageait la fin de la chanson. Elle accéléra la cadence, son cœur battant à tout rompre, ses mouvements se firent plus saccadés trahissant une certaine fatigue et anxiété. On ne pouvait pas tricher avec la danse, elle était le reflet exact des émotions ressenties par celui ou celle exécutant des enchainements. Puis ce fut la fin, et elle revint en position initiale, les bras tremblant en arabesque, hissée sur ses deux chaussons. L'image que lui renvoyait le miroir, ne parut pas la satisfaire, elle affichait un air perplexe, voyant dans son reflet l'échec duquel elle ne parvenait pas à se détacher. Elle adorait son métier, elle avait mis du temps avant de s'y faire mais elle s'était désormais faite une place dans cette grande école; mais voir ces jeunes élèves qui réussiraient où elle avait échoué, la chagrinait souvent. Non pas par jalousie, au contraire, mais elle se demandait comment auraient pu être les choses sans sa blessure à la cheville. Elle laissa échapper un long soupire, le passé était le passé après tout, il fallait le laisser partir et se tourner vers l'avenir. Elle pencha sa tête en avant, afin de se relâcher entièrement, et entreprit de s'étirer un peu, le secret pour éviter les courbatures résidait justement dans ces quelques minutes capitales passées à s'occuper de ses muscles endoloris.

Complètement enfermée dans son univers, elle n'entendit même pas Benny qui approchait, et sursauta alors qu'il passait ses bras autour d'elle, une rose blanche dans sa main. Elle souri, tout était tellement différent en sa présence, elle se sentait tantôt être une princesse, tantôt une enfant, mais surtout une grande feignasse qui aimait passer ses soirées sur le canapé à rien faire. Il avait ce don pour la mettre à l'aise même dans les moments les plus difficiles; cela faisait à peine un mois qu'ils se connaissaient et pourtant elle avait l'impression de le côtoyer depuis des années, mais pas dans le mauvais sens - autrement dit celui de la routine -, c'était tout l'opposé, ensemble ils se découvraient chaque jour des points communs. Dernier en date, ils détestaient tout deux se faire avoir par des raisins secs dans des scones, pensant que c'était des pépites de chocolat. Ils en avaient au moins rigolé pendant une heure, à chercher les défauts que pouvait avoir le malheureux fruit tout ridé et déplaisant à regarder. Elle les observa dans la glace côte à côte, ils formaient une drôle de paire, lui tout maigrichon caché derrière ses lunettes trop grandes, et elle les cheveux en pagaille, son cache-cœur tombant nonchalamment sur son épaule. « Vous travaillez trop tard Mlle Prestle. J’espère que cette rose vous motivera à quitter cette école. » Elle ne put qu'émettre un vague grognement de réprobation face à cette remarque, tandis qu'il se détachait d'elle. « Je t'entends déjà protester, mais il est vingt et une heures, et promis, tu pourras y retourner demain, la salle de danse ne va pas disparaitre. » Deuxième murmure de réprobation, c'était fou ce qu'elle était productive niveau conversation, seules des vagues successions de lettres sans aucune cohérence sortaient de sa bouche. Elle récupéra la rose qu'il lui tendait, et coupant un morceau de la tige, elle la glissa entre ses mèches blondes. « Et encore plus important, j'ai loué le DVD d'une comédie romantique des plus intelligentes et philosophes qui soit, et j'ai une bouteille de vin au frais. La bouteille de vin peut attendre, mais j'ai que vingt quatre heures pour le DVD alors,... hmm,... enfin, tu vois. » Elle avait bien envie de dire "pas ce soir", qu'elle était trop fatiguée, ce qui était vrai, mais autant se disputer avec un mur, et puis après tout cela faisait un moment - deux jours ? - qu'ils n'avaient pas fait de soirée ensemble. Bien que soirée, était un grand mot en soit, il s'agissait surtout d'agir en tant que loques, pots de glaces à la main, et de critiquer tout les acteurs. « Je suppose que cela fait partit de mon traitement Mr. Archer le psychologue ? » Elle avait prononcé cette phrase d'un ton qui se voulait faussement bourgeois, tandis qu'elle esquissait une vague révérence. Elle se redressa rapidement, lui donnant un coup dans l'épaule en rigolant. « Tu es sur que tu préfères pas danser un peu avant ? » Elle avait pris le soin de garder tout son sérieux, mais face à son air apeuré, elle se mis à rire de plus belle; le hoquet la gagnant elle fut contrainte d'arrêter. Elle ramassa ses affaires, et enfila une grosse veste, bien trop large pour elle, récupérée on ne sait ou. « Je dois avouer que c'est plutôt le vin qui m'a décidé... » Elle aquiessa d'un signe de tête, plissant ses lèvres, la faisant ressembler à un de ces dinosaures qui a la bouche en avant. Sans commentaire. « Le problème, c'est que j'ai pas pris mon super pyjama. » Comprendre ici une vieux truc violet tout miteux et râpeux de partout tant elle l'avait lavé et relavé. Elle parut donc subitement toute chagrinée, car une soirée film, sans pyjama en pilou était un super sacrilège, une entorse au rituel. « J'espère que vous me le pardonnerez Dieu du pilou. » Elle noua ses mains ensemble, dans le signe ultime d'un pécheur se jetant auprès de son Dieu car il a commis une faute grave.


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MessageSujet: Re: Between the bars ✿ Clarissa/Bennedict   Between the bars ✿ Clarissa/Bennedict Icon_minitimeLun 27 Sep - 21:36

    « Je suppose que cela fait partit de mon traitement Mr. Archer le psychologue ? » Il sourit vaguement à l'évocation de son titre. Psychologue. Psy-cho-logue. Il était un psychologue. Bon, d'accord, il n'était pas un psychologue renommé, ni même un psychologue extrêmement doué. Il n'avait jamais encore sauvé quelqu'un du suicide, mais il était tout de même psychologue, sur le papier. Jamais il n'aurait avoué à personne, néanmoins, qu'après que la petite Perkins ait quitté son bureau ce matin, il avait fondu en larmes car son histoire était tragique. L'impartialité, ce n'était pas son fort, certes. N'empêche, arriver de Russie par la soute d'un cargo transportant du sable, tout en soutenant sa mère malade amputée d'une jambe par un garde soviétique, ce n'était pas commun. D'ailleurs, maintenant qu'il y repensait, un bateau russe transportant du sable c'était aussi plutôt rare. Il y avait beaucoup de sable, en Russie ? Les gardes soviétiques existaient-ils encore, en 2010 ? Bennedict fronça les sourcils. Perkins se serait-elle fichu de lui ? Bon, d'accord, il fallait avouer que lorsqu'elle était rentrée dans son bureau, avec son petit air frêle, il avait de suite supposé qu'elle avait une histoire tragique à lui raconter. Lui demander si ses parents étaient encore en vie après la régime de Lénine n'était peut-être pas une très bonne idée. Peut-être qu'elle s'était sentie obligée d'inventer une histoire. Il lui demanderait si ses propos étaient véridiques la prochaine fois qu'il la croiserait dans les couloirs, tiens.
    « Tu es sur que tu préfères pas danser un peu avant ? » Si vous vous demandiez ce qui pouvait sortir Bennedict de sa torpeur, c'était bien cela. Totalement absorbé par ses pensées, il n'avait pas entendu le début de la phrase, mais la prononciation du mot 'danser' l'avait fait sursauter. Ce n'annonçait rien de bon, non ? Il grimaça instinctivement, bien qu'il ne voulait pas froisser Clarissa. [color=#3d5f80]« Oh, tu sais, j'ai une petite douleur au genou là, j'ai du mal à marcher, alors il vaut mieux ne pas prendre de risque. » assura-t-il, avec l'air le plus sérieux qu'il pouvait. Bon, c'était un bobard bon marché, que Clarissa ne goberait surement pas d'ailleurs, mais elle comprendrait l'idée. Le souvenir cuisant de sa dernière séance de danse - mercredi dernier - le traumatisait encore. Il maudissait les élèves qu'il avait entendu rigoler dans le couloir alors qu'il tentait une arabesque. D'accord, cela ressemblait à une asperge toute molle, mais tout de même, se moquer d'un débutant de la sorte, c'était facile. Un petit sourire triste passa sur ses lèvres alors qu'il s'était à nouveau perdu dans ses pensés. Clarissa le ramena à la réalité en mentionnant la bouteille d'alcool qui traînait chez lui. « Je dois avouer que c'est plutôt le vin qui m'a décidé... » Il n'en fallait pas plus. S'activant alors, Benny attrapa le sac contenant les affaires de danse de Clarissa - un gros sac noir de sport - et le mit sur son épaule comme à son habitude lorsqu'il venait la chercher après ses entraînements. Il se hâta d'aller vers la porte, lui faisant comprendre que l'appel du rosé lui donnait encore plus envie de quitter l'école. « Le problème, c'est que j'ai pas pris mon super pyjama. J'espère que vous me le pardonnerez Dieu du pilou. » « Oh... Je pense que son courroux va s'abattre sur nous incessamment sous peu, il n'est pas très conciliant comme Dieu, tu sais. » fit-il d'un air des plus sérieux, avant de se tourner vers Clarissa tout en marchant dans le couloir de l'école. « On peut toujours essayer de sacrifier de la Hagen-Daz en son nom, peut-être que ça l'apaisera. » proposa-t-il, faisant mine d'être effrayé par ce Dieu du pilou.
    Finalement, un grand sourire vînt illuminer ses lèvres, avant qu'il ne redresse le col de son trench en prévision du froid - et ce, même s'ils étaient encore au deuxième étage. « Ne t'inquiète pas, au pire tu pourras voler les pyjamas-pilou de ma colocataire, elle n'est pas là ce soir, elle est partie à,... à une 'soirée intime avec quelques amis'. Quand on y repense, c'est assez bizarre. Je veux même pas savoir. J'ai déjà trouvé un fouet dans sa table de chevet alors que je cherchais une lampe de poche car l'ampoule de la salle de bain avait sauté. » Et voilà, encore une fois il avait été emporté dans sa logorrhée. Comment avait-il pu arriver, en partant d'un prêt de vêtement, à parler des tendances sado-masochistes de sa colocataire ? Réalisant ce qui avait passé la barrière de sa bouche, il écarquilla les yeux et dirigea à nouveau son regard vers Clarissa. « Ne lui raconte jamais ce que je viens de te dire. Elle serait capable de mettre de la bétadine dans mon gel douche. » bafouilla-t-il à toute vitesse. Mon Dieu, Benny, oh Benny, quand est-ce que le silence sera ton ami ? Néanmoins la vision de Mr Archer, psychologue, arrivant à son travail totalement teint en rouge de la tête au pied le força à sourire un peu, bien que la situation de s'y prêtait pas. Réalisant qu'il était sur le point d'avoir un fou-rire alors qu'il parlait de méthodes de torture de sa colocataire, il se calma et accéléra encore un peu le cas. « Vite. Je veux pouvoir boire pour que les prochaines bêtises que je dirais soient mises sur le compte de l'alcool. »
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Clarissa Prestle
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MessageSujet: Re: Between the bars ✿ Clarissa/Bennedict   Between the bars ✿ Clarissa/Bennedict Icon_minitimeMar 28 Sep - 18:08

Clarissa laissa le vaillant psychologue prendre son sac, et éteignit la salle d'entrainement, non sans un petit regard admiratif. Les murs de cette pièce avaient dû voir des centaines de danseurs, dont seulement une fraction d'entre eux brillerait plus tard, son rôle à elle consistait à les aider, et elle se sentait fière de participer à leur épanouissement. Mais l'heure n'était plus à ses élèves, elle pouvait enfin redevenir elle même, et se laisser aller un peu pour le plus grand bonheur de son corps constamment tendu par la danse. Elle ferma la porte à clef, et suivi Benny, visiblement plus pressé qu'elle à l'idée de descendre une bouteille de vin, le penchant pour l'alcool était un autre de leurs points communs, sans doute le pire. « Oh... Je pense que son courroux va s'abattre sur nous incessamment sous peu, il n'est pas très conciliant comme Dieu, tu sais. » Clarissa fit les gros yeux, et agita ses mains dans tout les sens, mimant un effrayement des plus crédibles, face à cette menace voilée d'un Dieu pour lequel ils avaient dressé un mausolée. Il s'agissait en fait d'un amas de bout de tissus qu'ils avait fourré dans une boite à chaussures - entièrement décorée par leurs soins avec des bouchons de bouteilles et des capsules -, prétextant que ce n'était rien de plus qu'une thérapie pour calmer les colères de Clarissa. A vrai dire, c'était pour justifier leur connerie respective. « On peut toujours essayer de sacrifier de la Hagen-Daz en son nom, peut-être que ça l'apaisera. » Elle hocha la tête positivement, montrant un conssentiment total à cette proposition, elle se pris même à rêver du parfum qu'elle allait choisir, en priant qu'il en reste aux noix de pécan, sa préférée. « Ne t'inquiète pas, au pire tu pourras voler les pyjamas-pilou de ma colocataire, elle n'est pas là ce soir, elle est partie à,... à une 'soirée intime avec quelques amis'. Quand on y repense, c'est assez bizarre. Je veux même pas savoir. J'ai déjà trouvé un fouet dans sa table de chevet alors que je cherchais une lampe de poche car l'ampoule de la salle de bain avait sauté. » La blondinette plissa les yeux, pas trop sûre de la relation qu'entretenait exactement Benny avec sa colocataire, d'autant plus que ses propos étaient des plus étranges. Devait-elle y trouver un sens codé, une requête spéciale ? Ou tout simplement un de ses nombreux monologues, de ceux qu'il faisait lorsqu'il était excité à l'idée de faire quelque chose ? Elle fixa ses pieds tandis qu'ils marchaient, incapable de dire quoi que ce soit, elle hésitait quant au comportement qu'elle devait choisir. « Ne lui raconte jamais ce que je viens de te dire. Elle serait capable de mettre de la bétadine dans mon gel douche. » Interrogation numéro deux, étalait-il ses préférences sexuelles un mardi soir a priori ordinaire, après qu'elle ait posée la question il y a de ça cinq années ? Elle eu un sourire gêné, finalement il y avait des secrets qu'elle ignorait à son sujet, et l'envie de boire de l'alcool se fut plus pressante. « Vite. Je veux pouvoir boire pour que les prochaines bêtises que je dirais soient mises sur le compte de l'alcool. » Souhait visiblement partagé.

Ils descendirent au premier étage, les couloirs étaient déserts, tout le monde avait déjà quitté les lieux, les élèves devant probablement être dans leur chambre ou leur salle commune. Quant aux enseignants ils partaient toujours très tôt, elle était de ceux qui restaient tard le soir, sans doute car elle ne voulait pas se retrouver seule chez elle, quand Rachael n'était pas à l'appartement; elle avait trop souffert de la solitude. Du coup, la plupart du temps on lui confiait les clefs de l'école, pour fermer avant de partir, quand le concierge était en vacances. Le silence se fit cruellement pesant, et elle se racla la gorge, avant de lui donner une petite tape dans l'épaule. « Dis Benny, je sais pas ce que tu sous entendais tout à l'heure avec toute cette histoire de sadomasochisme mais... » Elle marqua une légère pause, cherchant ses mots, tandis qu'elle remettait une énième fois ses cheveux en place. « J'ai rien contre les gens qui pratiquent ce genre de choses, chacun ses gouts après tout, mais tu sais bien, que... » Elle avait haussé les épaules alors que sa voix ressemblait plus à un murmure tandis qu'elle se rapprochait de lui. « Que j'ai arrêté ce genre de choses. » Elle s'était arrêtée, et l'observait d'un air particulièrement navré, elle posa une main sur son épaule, avant de la retirer rapidement, hochant la tête d'un air entendu, puis elle repris le pas. Elle souffla un grand coup, soulagée d'avoir pu lui dire le fond de sa pensée, ce n'était pas qu'elle ne croyait pas à cette histoire de colocataire, mais pourquoi lui dire ce genre de choses ? N'était-ce pas louche ? Nouveau raclement de gorge. « Enfin j'ai gardé quelques contacts si tu veux je peux toujours t'arranger... » Elle stoppa net, et Benny manqua de s'écraser sur elle; elle venait d'entendre un bruit étrange, du genre raclement métallique. Elle frissonna, et se précipita de l'autre côté du couloir, se cachant derrière un extincteur, qui masquait quasiment rien, hormis peut être son bras gauche. Elle fit de grand signe à son acolyte pour qu'il la rejoigne, et ils se retrouvèrent tout deux comme des cons - vraiment il n'y avait pas d'autre mot pour décrire cette drôle de scène -, plaqués contre un mur. « J'ai entendu un truc là bas. » Elle chuchotait, les yeux presque écarquillés mais parcouru d'une lueur malicieuse, comme si elle avait rêvé toute sa vie de se trouver face à un cambrioleur. Elle se pencha vers l'avant, mais elle ne voyait rien, strictement rien, seule son oreille avait semblé capter quelque chose. Il était impossible qu'il s'agisse d'un élève, ils n'avaient normalement pas accès a cette zone, Maurice l'homme de nuit était en congé, et elle seule possédait les clefs. Elle farfouilla dans sa poche, et en arracha deux fils, qu'elle désigna a Benny. « Celui qui a la petite part en reconnaissance, et l'autre monte la garde. » Clarissa avait suivit tellement de feuilleton policiers, qu'elle s'était mise dans la peau dune enquêtrice en à peine quelques secondes. « Un.... Deux.... » Elle jeta un coup d'œil à son ami, qui affichait un air dubitatif, la peur, il devait avoir peur. Elle pris sa main dans la sienne, avant d'ajouter tout bas. « Tout se passera bien, on ne va pas mourir. » Elle ne le lâchait plus, complètement agrippé à lui, celui qui avait le plus peur n'était peut être pas celui qui paraissait le plus l'être finalement.

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MessageSujet: Re: Between the bars ✿ Clarissa/Bennedict   Between the bars ✿ Clarissa/Bennedict Icon_minitimeJeu 30 Sep - 19:49

    Benny marchait dans le couloir à vivre allure, chacun de ses pas ressemblant à un petit bond de joyeux cabri, mais dû ralentir lorsqu'il sentit qu'elle ne le suivait pas. Il avait envie de glisser sa main dans sa sienne, de l'entraîner dans sa folle course, de dévaler les escaliers à toute vitesse, mais son regard gêné lui suggéra qu'il fallait plutôt lui demander ce qui n'allait pas. Si c'était le vin, ils pourraient s'arranger, il avait aussi une bouteille de vodka, et avec du jus de cranberry - sa colocataire en gardait au frais pour ses règles douloureuses -, un peu de citron, cela ferait un bon cosmopo... « Dis Benny, je sais pas ce que tu sous entendais tout à l'heure avec toute cette histoire de sadomasochisme mais... J'ai rien contre les gens qui pratiquent ce genre de choses, chacun ses gouts après tout, mais tu sais bien, que... » Au fil de sa tirade, Bennedict devenait de plus en plus pâle, comme si des mains invisibles étaient venues lui enserrer le cou afin de le priver de tout air. La bouche grande ouverte de surprise, il était incapable de se défendre. Il marchait derrière elle, subjugué, la suivant dans un état de choc. Lui, sado-masochiste ? Mais,... Mais non, c'était même tout le contraire. Lui, c'était le type de garçon qui étale des pétales de roses rouges sur le lit et dispose des bougies sur la table de chevet. Bien sûr, cela restait Bennedict, et il était capable d'allumer les bougies avant de partir à son rendez-vous, afin de retrouver un appartement calciné par la suite car il aurait mit l'une d'entre elles un peu trop près d'un rideau. Mais à part ces 'petites' maladresses, jamais il ne lui serait venu à l'esprit de vouloir faire mal à une fille, encore plus si cette dernière s'avérait être son amante. « Que j'ai arrêté ce genre de choses. » Cette dernière réplique lui fit fermer la bouche et avaler sa salive, lui remémorant de terribles souvenirs...

    « Com-... Comment ça, une fille de joie ?! » s'écria-t-il, les yeux révulsés. Il se trouvait dans la chambre de celle qui disait se prénommer Belle de Jour - prénom un peu spécial certes, mais Bennedict n'y avait pas porté attention, après tout, il ne venait que pour chercher un livre de cours que Mark Petterson lui avait demandé. Mais si, allez Benny, va chercher ce bouquin pour moi s'il te plait, c'est au troisième, une amie à moi me l'a emprunté. Archer aurait dû voir le coup venir. Mark Petterson n'était qu'un idiot qui se fichait de lui constamment. Benny, vas me chercher un café. Benny, met les doigts dans la prise pour voir s'il y a du courant. S'il maudissait en cet instant présent son camarade de classe mal intentionné, Bennedict pensait surtout à la jeune fille quelque peu dénudée qui se trouvait en face de lui. Affublée d'un ensemble de lingerie des plus affriolants, et d'un porte-jarretelle qui aurait rendu la plupart des hommes fous, Belle de jour le terrorisait. Quel âge devait-elle avoir ? C'est la question qui revenait à l'esprit de Bennedict, en boucle. La petite blonde ne semblait pas être bien plus âgée que lui. Dix-huit ans ? Dix-neuf, peut-être ? En tout cas, elle était bien trop jeune pour exercer un travail pareil. De la stupeur, ses yeux passèrent à la gêne, puis au malaise. Qu'est ce qu'il fichait là, lui, Bennedict Archer, encore puceau ? La panique s'empara de lui. Elle était tellement jolie, tellement innocente. Qu'est ce qu'elle fichait là, elle, Belle de jour, bien trop belle justement pour être dans un endroit aussi sordide ? Bien sûr, l'appartement était de bon standing, mais maintenant qu'il savait ce qui se passait entre ces murs, cet endroit lui donnait des frissons dans le dos...

    Perdu dans ses pensées, il ne l'avait pas vue s'arrêter en plein milieu du chemin, n'ayant point entendu le bruit qui semblait l'effrayer, et lui rentra ainsi dedans. Elle se rua derrière l'extincteur, et lui resta planté en milieu du couloir, bien trop hypnotisé par ce qu'elle pensait de lui en cet instant. Bennedict Archer, pervers portant un pull Mickey Mouse le dimanche ? Elle lui fit alors signe de la rejoindre, et il se colla enfin contre le mur, réalisant l'urgence de la situation. « Celui qui a la petite part en reconnaissance, et l'autre monte la garde. » Reconnaissance ? Garde ? OK, ils avaient regardé un peu trop la télévision récemment, mais tout de même... Toisant les deux fils, Benny eut un mouvement de panique. Qu'est ce qui pouvait bien être au fond du couloir ? « Ca doit sûrement être des élèves qui ont fait le mur, ne t'inquiète pas. » fit-il après s'être éclaircit la gorge. Après tout, il se devait d'être l'homme de la situation, non ? D'un air assuré, il attrapa l'un des deux fils. Le verdict tomba vite : ce serait à Clarissa de partir en reconnaissance. Bennedict se retînt de soupirer de soulagement, cependant, il n'esquissa qu'un petit sourire d'un air désolé, comme s'il ne prenait pas du tout la situation au sérieux. Ce bruit devait certainement sortir de l'imagination débordante de Clarissa... C'était bien elle, dimanche dernier, qui lui avait fait sortir son kit d'observation des étoiles car elle avait cru voir un Ood chez les voisins d'en face. I want you to be crazy because you're boring baby when you're straight.
    C'est alors qu'un grand fracas se fit entendre, on devinait plusieurs objets s'étaler au sol, tombant les uns après les autres dans une effrayante mélodie. Bennedict, sursautant alors, eut comme premier réflexe de s'accrocher à Clarissa, prenant la petite blonde dans ses bras, alors que son coeur battait assez vite pour lâcher d'un instant à l'autre. Le souffle court, il fixa le bout du couloir, plongé dans le noir. Il enserra alors un peu plus l'emprise qu'il avait sur Clarissa, amenant sa tête contre son torse pour lui éviter de regarder en direction du couloir, passant sa main dans ses cheveux blonds par automatisme, pour la rassurer bien qu'il soit terrifié lui aussi. Il inspira profondément, s'attendant à sentir l'odeur âcre du couloir de l'école, cependant, ce furent des effluves douces et fleuries qui lui montèrent au cerveau. Cherchant d'où venait cette odeur, il glissa son regard sur vers le bas, et vit les cheveux blonds de Clarissa. Avait-il vraiment sa main dans ses cheveux ? Etait-elle vraiment contre lui ?
    Reprenant ses esprits et réalisant combien ambigüe était la situation, il se recula précipitamment, lâchant Clarissa tout en écarquillant les yeux. Ils avaient toujours été proches dans tous les sens du terme, il la prenait souvent dans ses bras pour la réconforter, s'étant toujours sentit un peu protecteur envers elle, mais jamais autant qu'à cet instant. « Je-... On va y aller ensemble. » souffla-t-il, bégayant légèrement. Il était hors de question qu'il la laisse aller seule en reconnaissance au fond de ce couloir qui, bien que rassurant le jour, était maintenant des plus effrayants. Il glissa à nouveau sa main dans la sienne, tout en gardant ses distances cependant - il ne comprenait toujours pas ce qui lui avait prit quelques secondes auparavant -, et sortit de leur 'cachette'. Avançant prudemment, une chose des plus importantes lui traversa alors l'esprit. « Au juste, si jamais on y passe ce soir, je voulais que tu saches... Clarissa Prestle, je ne suis pas un sado-masochiste. Ma colocataire a vraiment un fouet. Je te le montrerai, si on s'en sort indemne. » glissa-t-il tout bas, sans détacher son regard du bout du couloir néanmoins. Il lui fallut quelques secondes pour comprendre qu'il y avait encore un double-sens à ses paroles. Il stoppa alors net, se tournant vers elle les yeux écarquillés. « Ne t'imagines pas que je veux te montrer le fouet car,... C'est,... Enfin, c'est juste un mode de preuve. » déclara-t-il à toute allure, perdant un peu le fil de sa pensée au milieu de sa phrase. Il la scruta alors, les contours de son visage étant visibles grâce à la lumière de la lune qui, passant par une fenêtre, venait vaguement éclairer le couloir. Il lui fit un petit sourire, emplit de douceur. Non, décidément, Bennedict n'avait pas de penchants sadiques.
    Soulagé d'avoir mit les choses au clair, il sourit plus franchement, d'un sourire un peu moins sincère - il était bien trop terrifié pour sourire franchement - mais qui cherchait à cacher son trouble. Haussant les épaules comme si la discussion était close, il se tourna et continua à avancer vers l'antre de l'enfer, sa main dans la sienne...
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MessageSujet: Re: Between the bars ✿ Clarissa/Bennedict   Between the bars ✿ Clarissa/Bennedict Icon_minitimeSam 2 Oct - 13:34

Clarissa réfléchissait à toute vitesse, cherchant vainement dans quels films une telle situation avait pu se produire, afin qu'elle fasse comme le héros pour s'en sortir. Hélas hormis ouvrir une porte avec une carte bleue ou une feuille de papiers, ses connaissances restaient très limitées sur le sujet. Sa seule et unique arme était Benny, manque de bol c'était elle qui avait tiré le fil pour partir en reconnaissance et donc se faire massacrer par des ninjas armés jusqu'aux dents. Parce que oui, cela ne pouvait être que des ninjas, ils se déplaçaient trop rapidement et légèrement pour être de simples humains lambdas. Et en plus de cela, ils étaient silencieux, et donc incroyablement invisibles. C'était quoi le dernier dvd qu'elle avait loué déjà ? Tigres et Dragon; ce qui pouvait expliquer pas mal de choses. Au moment où elle s'apprêtait à sortir de sa super cachette, un grand fracas vint la faire sursauter, et elle se retint de pousser un petit cri. Ses ennemis venaient de commettre une sale bévue en leur indiquant leur position, ce qui pouvait leur permettre de reprendre un peu d'avance. Plusieurs objets semblaient tomber et rouler sur le sol, cela dura plusieurs secondes durant lesquelles son cœur battait à toute allure, dans le doute de sentir sa fin approcher. Il faisait désormais noir dans tout le couloir, et cela ne faisait qu'accentuer cette peur qui s'immisçait peu à peu en elle. Elle ne remarqua l'emprise qu'exerçait Benny sur elle qu'après être sortie de sa léthargie passagère. Tandis qu'il la serrait davantage contre lui, elle s'agrippa à son pull trouvant là l'ultime réconfort dont elle avait besoin, après tout il agissait toujours de la sorte pour se réconforter mutuellement lorsqu'ils en avaient besoin. Seulement, la main qui caressait doucement ses cheveux la troublait, bien plus que les supposés intrus dans l'établissement. Ce geste d'ordinaire habituel semblait cacher autre chose, et elle n'était plus sure de savoir quoi penser sur la nature exacte de leur relation. Était-ce réellement par réflexe qu'ils s'étaient mutuellement jeté dans les bras l'un de l'autre pour se protéger ou bien.. ? Non, elle préférait ignorer ce mot qui se faisait insistant dans sa tête.

Il l'a relâcha, mettant un terme à ses déblaterations qui n'auraient pas eu lieu d'être. Ils s'observèrent rapidement dans le noir, comme à la recherche de quelque chose qu'ils n'avaient pas encore trouvé, puis l'urgence de la situation s'imposa à eux. « Je-... On va y aller ensemble. » Elle acquiesça avec conviction, et s'aventura derrière lui dans le tunnel de la mort, duquel on ne percevait plus aucun mouvement hormis le leur; les intrus avaient peut être pris la fuite, sachant que deux bêtes de guerre s'approchaient d'eux. « Au juste, si jamais on y passe ce soir, je voulais que tu saches... Clarissa Prestle, je ne suis pas un sado-masochiste. Ma colocataire a vraiment un fouet. Je te le montrerai, si on s'en sort indemne. » Clarissa frissonna, il remettait de nouveau le sujet sur le tapis, et cette histoire de fouet lui faisait froid dans le dos. Elle se promis de rentrer directement chez elle sans passer par la case appartement Archer, il lui fallait un certain temps pour digérer toutes ces informations à son compte. Fort heureusement il était déjà bien avancé près de la salle, pour pouvoir voir son visage mis surpris, mi consterné. Hélas il s'arrêta finalement pour lui faire face, les yeux aussi écarquillés que les siens, c'était bien simple, ils semblaient tout deux s'être shootés aux amphétamines. « Ne t'imagines pas que je veux te montrer le fouet car,... C'est,... Enfin, c'est juste un mode de preuve. » Elle hésita quelques secondes fronçant les sourcils, était-il schizophrène ou réellement sincère ? Son petit sourire la fit pencher pour la seconde hypothèse, il était bien trop gentil pour avoir ce genre de pratiques, et elle l'aurait su, elle qui le connaissait si bien. Elle se mordis intérieurement la joue, d'avoir pu penser une seule seconde qu'il était sadomasochiste, et de l'avoir mis dans l'embarras de la sorte. Elle baissa les yeux sur leurs deux mains toujours jointes, et tandis qu'il repartait, elle tira dessus pour le retenir. « Attends Benny.... » Elle approcha doucement vers lui, cherchant ces mots d'excuses qui ne semblaient pas être assez forts pour se faire pardonner de sa bêtise. « Je suis.. » Elle chercha son regard dans la pénombre, tout en faisant balancer leur poignée dans l'air, puis elle se pencha en avant. Elle aurait voulu l'embrasser sur la joue, mais malgré elle, et peut être parce qu'elle avait toujours voulu savoir comment c'était, elle posa timidement ses lèvres sur les siennes. Ce fut bizarre, étrange, inhabituel, amusant, mais dans le bon sens. Il s'agissait là de son moyen à elle de se rattraper pour avoir osé douter de lui. Grâce à la noirceur de la nuit, il ne pu apercevoir qu'elle rougissait, tout en se raclant la gorge.

« Bon, heum, il faut aller voir si ils sont toujours là... les méchants... » Le pire était toutefois qu'elle rêvait de recommencer, et c'était vraiment se forcer, et surtout un moyen de penser à autre chose que de se focaliser sur la présence non désirée de ceux qui se trouvaient derrière la porte à quelques mètres. Si elle n'avait écouté que ses pulsions, et bien. Merde, les intrus d'abord. Clarissa ferma rapidement les yeux, lâcha la main de Benny, et s'aventura vers la pièce maudite. Elle posa sa paume sur la poignée, et soupirant un grand coup, elle fit grincer les gonds, puis s'avança à l'intérieur. Les battements de son cœur se faisaient de plus en plus rapides, et sa vision encore peu adaptée a cette obscurité peinait à être claire. Elle remarqua les objets sur le sol, mais il semblait n'y avoir personne, pourtant tout était fermé, la seule issue était par là où elle même était entrée. Un truc tiède frôla sa jambe, et en parfaite femme qu'elle était, elle cria. Tandis qu'elle reprenait ses esprits, elle chercha en vint l'horrible créature qui venait de la toucher. Il y eut un miaulement, et elle se retourna rapidement, pensant que Benny - ce froussard - s'amusait à imiter un chat, quand elle compris, que l'auteur de tout ce vacarme était en fait l'animal. Elle se pris alors d'un grand fou rire, ils avaient bon dos les ninjas. « Benny, tu peux venir, j'ai chassé notre assassin. » Elle attendit quelques secondes, et sortit de la salle, pour revenir à son encontre.
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MessageSujet: Re: Between the bars ✿ Clarissa/Bennedict   Between the bars ✿ Clarissa/Bennedict Icon_minitimeSam 2 Oct - 22:02

    Lorsqu'elle le retînt, l'attirant vers elle à nouveau, Bennedict fronça les sourcils d'un air amusé. Allait-elle encore le sermonner sur ses prétendues attirances sado-masochiste ? Quand Clarissa avait quelque chose en tête, il était difficile de passer à autre chose, mais dans ce cas présent, ils avaient tout de même des monstres à affronter dans la salle d'à côté. Son léger sourire moqueur se dissipa de suite lorsqu'il saisit son regard, terriblement sérieux, troublé aussi, comme il l'était il y a quelques secondes lorsqu'il avait réalisé que sa main s'était perdue dans ses cheveux. Il la regarda alors, les yeux grands ouverts, incapable de cligner des paupières, tentant de saisir ce à quoi elle pensait. Ô Clarissa Prestle, insondable Clarissa Prestle. Pensait-elle à des excuses ? Pensait-elle à lui avouer que son père était décédé, assassiné par le monstre du couloir lui aussi ? Pensait-elle à... Non, c'était improbable, ce qu'il avait cru ressentir ne le concernait que lui, ce n'était que divagations. Comment une fille comme elle, qui aurait pu avoir n'importe qui à ses pieds, qui l'avait vu dans des états les plus pitoyables - Bennedict ne supportait décidément pas le rhum -, qui était d'une assurance incomparable - tout son contraire -, comment une fille comme... Une fille comme elle pouvait le surprendre en posant ses lèvres sur les siennes. Il frissonna alors qu'elle était dressée sur la pointe de ses pieds pour lui donner un délicat baiser. Pris par surprise, il n'y répondit pas vraiment, ou si peu, et resta inerte alors qu'elle se reculait avant de se racler la gorge.

    Elle prétexta devoir aller chercher la cause des bruits, et abandonna sa main, le laissant béat dans le couloir. C'est à ce moment précis que Bennedict réalisa qu'il se pouvait bien qu'il ait des sentiments plus qu'amicaux pour la petite blonde. Il soupira, la suivant du regard alors qu'elle se dirigeait vers la porte maudite. Ce baiser voulait sûrement rien dire, de toute façon. C'était certainement pour combler son anxiété, il n'y avait d'autre explication. Elle ne le regardait pas, et alors qu'elle ouvrit la porte, il en profita pour soupirer, la gorge nouée. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas ressentit ce type de sentiments. Par défaitisme, Bennedict ne s'attachait que rarement à une fille, ayant trop souffert auparavant de sentiments non réciproques. Sa première petite amie avait fini dans les bras de son frère. La seconde n'avait jamais été réellement attachée à lui, et avait fini par partir en France pour ses études, sans même se préoccuper de ce que cela pouvait lui faire. La troisième et dernière, enfin, avait fini par retourner du jour au lendemain avec son ancien amant, ce après un an d'une relation idyllique avec Bennedict.
    Tous ces souvenirs lui revenaient alors en force, alors qu'il paraissait plus troublé que jamais. A bien réfléchir, il tenait trop à Clarissa pour la perde et préférait garder ses sentiments pour lui. C'est dans cette optique que, lorsqu'elle lui annonça que la bête féroce n'était en fait qu'un chat - Benny en avait presque oublié ces prétendus monstres qui rodaient -, il sourit par automatisme, montrant une rangée parfaite de dents. S'activant d'un coup, faisant de grands gestes, il attrapa la boule de poils et la souleva dans les airs, avant de tournoyer avec elle. « Ah, sale bestiole, si tu avais la peur que tu nous a fait ! » C'est ce moment précis que choisit le lion, qui n'appréciait pas être secoué ainsi, pour manifester son mécontentement, sortant les griffes et feintant d'attaquer Bennedict. Ce fut donc au tour du jeune homme de crier, lâchant d'un coup l'animal qui partit en courant sans demander son reste. « Ma mère m'avait toujours dit de me méfier des chats. Un truc en rapport avec la rage, il me semble. » grogna-t-il, plutôt vexé que le minou n'ait pas accepté cette vague d'affection. Le jeune homme, posant enfin les yeux sur Clarissa, ne montra pas une once de trouble. Il fourra ses mains dans les poches de son trench, souriant à nouveau d'une façon bien trop douteuse vu ce qu'il s'était passé auparavant. « Néanmoins, le mystère du monstre du couloir est résolu. Allez, viens, on va voir le film maintenant ! » déclara-t-il, certes un peu insistant. Bêtement, il attrapa sa main et l'attira vers lui, commençant déjà à marcher vers l'escalier. Voilà ce dont ils avaient besoin. Un film nul, du pop-corn, un verre d'alcool : une soirée comme ils en avaient passé par dizaines, sans aucune ambiguïté. Il tira doucement sur la main alors qu'il sentait qu'elle n'était pas aussi enthousiaste, mais le jeune homme savait déjà que c'était perdu d'avance. Elle ne viendrait pas ce soir. Ses doigts lâchèrent alors les siens doucement. Il lui tournait le dos, Clarissa étant restée derrière lui, ainsi elle ne pu voir la souffrance qui se trouvait dans le regard de Bennedict Archer en cet instant. Il mit quelques secondes à se retourner, en profitant pour se ressaisir, et toute once de sourire avait alors quitté ses lèvres. Il s'approcha d'elle et passa à nouveau ses bras autour de la blonde, dans un élan un peu désespéré. S'agrippant à Clarissa avec un peu de force - enfin, il l'aurait tout de même laissée partir si elle le souhaitait -, il ferma les yeux. Le parfum de ses cheveux venait l'assaillir à nouveau. « Ne pars pas s'il te plait. » souffla-t-il avec une pointe de douleur dans la voix. Il se mordit la lèvre, sachant que cela n'aurait aucun effet. Il aurait fait ce qu'elle voulait, en cet instant. Si elle voulait un ami avec qui marcher dans la rue toute la nuit, il était son homme. Si elle voulait juste aller dormir, il resterait allongé à côté d'elle, veillant sur son sommeil. Tout ce qu'il souhaitait était qu'elle reste avec lui.
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MessageSujet: Re: Between the bars ✿ Clarissa/Bennedict   Between the bars ✿ Clarissa/Bennedict Icon_minitimeJeu 7 Oct - 20:05

Dès lors qu'elle était sortie de cette pièce, Clarissa su que tout serait différente, elle venait de franchir une barrière invisible avec un point de non retour. Qu'est ce qui lui avait donc pris de l'embrasser et feindre par la suite que ce n'était pas important ? Car il y avait une certaine importance derrière ce geste, non ? Elle n'était plus sûre de rien, et remonter dans le temps était hélas impossible. C'était vrai qu'elle tenait énormément à Benny, mais de là à en déduire qu'elle était amoureuse de lui, c'était une autre histoire. Elle ignorait tout de l'amour, et n'avait jamais été douée pour ce genre de choses dont elle préférait se tenir à l'écart. Une seule et unique fois elle avait été avec quelqu'un dans sa vie, mais cela remontait désormais à des années. Elle était partie sans un mot, elle ne parvenait pas à s'attacher longtemps, la relation de couple l'effrayait. La jeune femme était tel un oiseau qu'on ne pouvait éternellement garder enfermé dans une cage, tôt ou tard elle se libérait. Quand bien même Benny éprouvait des sentiments plus qu'amicaux à son égard, elle n'était certainement pas la fille qu'il lui fallait. Parce que oui, elle en était persuadée, ce baiser avait réveillé certains pressentiments concernant leur lien affectif, qu'ils avaient tout deux préféré mettre de côté. Plus jamais elle ne pourrait dormir à ses côtés sans se demander si il la voyait différemment, leurs câlins n'auraient pu cette même innocence qu'autrefois. Leur lien s'était irrémédiablement brisé.

Elle leva les yeux, l'observant se débattre avec le chat, d'ordinaire elle en aurait rigolé, mais ses lèvres ne remuaient pas et ses sourcils étaient froncés dans cette expression qu'elle arborait quand elle était contrariée. Oh Clarissa Prestle pourquoi étais-tu aussi compliquée à te décider ? La réponse à la question implicitement posée était pourtant simple. « Néanmoins, le mystère du monstre du couloir est résolu. Allez, viens, on va voir le film maintenant ! » Elle sursauta au contact léger qu'il exerçait sur sa main, mais elle resta sur place ne bougeant pas, elle n'était pas prête pour affronter tout ça, c'était trop pour elle. Il lâcha ses doigts, et se retourna doucement, le visage impassible, il venait de comprendre qu'il était trop tard. Elle n'osait pas le regarder, sachant pertinemment que tout était devenu de sa faute a partir du moment où ses lèvres avaient touchés les siennes. Elle n'eut pas le temps de parler, que déjà il se mis à l'enlacer, la prenant dans ses bras avec précipitation, ce geste eu pour effet de confirmer ce à quoi elle s'attendait. Il l'aimait, tandis qu'elle même était indécise. « Ne pars pas s'il te plait. » Elle paniqua, l'irrémédiable se produisait, et elle ne pouvait strictement rien faire, hormis s'éloigner avant que cela n'empire. Elle laissa échapper un long soupire, et le repoussa d'abord timidement, puis avec plus de force. « Je... Je ne peux pas Bennedict. » Elle se mordis les lèvres, ses mains toujours plaquées sur le torse du jeune homme dont elle fuyait le regard. « Je suis désolée. » Elle arrêta de le toucher, et recula de quelques mètres d'abord en hésitant, puis plus sûre d'elle. Elle se sentait misérable, misérable de le blesser de la sorte, mais elle ne pouvait hélas rien promettre, et encore moins lui donner de faux espoirs, même si sur cette partie là, il était déjà trop tard. Elle se tortilla d'un pied sur l'autre, et tourna finalement le dos dans un silence des plus lourd.

Elle ne fit pas marche arrière pour courir vers lui et l'embrasser comme on le faisait dans les films après un certain temps de réflexion. Au contraire, elle accéléra la cadence pour sortir au plus vite de l'école. Elle ne rêvait que d'une seule chose, un bon bain chaud pour réfléchir à tout ce qui venait de se passer, même si tout était déjà décidé, elle ne sortirait pas avec Benny. Hors de question. Leur amitié était déjà ruinée, et elle se voyait mal avec lui, non pas qu'elle ne le trouvait pas attirant, au contraire, personne mieux que lui pouvait porter un pull mickey. Ce n'était pas le problème non plus de son caractère, sur n'importe quel site de rencontre ils auraient pu être à un niveau de compatibilité frôlant le 99%, mais le problème était qu'elle ne voulait pas être enfermée dans une relation. Elle avait peur, c'était bête comme tout, mais être amoureuse était une de ses plus grandes craintes dans la vie. Peur de ne pas être à la hauteur vis à vis de l'autre, peur de le décevoir, peur de flancher, toutes ces petites choses qui étaient des aléas quotidien l'effrayaient. Clarissa était en véritable une vraie novice en matière d'amour, et ceci expliquait sans doute pourquoi à son âge, avec toutes les propositions qu'elle avait pu avoir, elle était encore seule. Elle soupira, demain serait un autre jour, et elle aurait déjà oublié tout ça, bien que le visage de Benny s'imposait encore à son esprit troublé par ces rebondissements.
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