Sujet: take this feeling'n make it grow . ♡ clarissa & benedict. Ven 8 Oct - 20:29
BY @ TUMBLR BADWOLFS.
there's so much to be said and done, it's impossible not to be overcome, will you forgive me if I feel this way. cuz there's something here i can't explain, yu get my senses running wild i can't resist your sweet, sweet smile, so take this feeling'n make it grow, never let it - never let it go.
Il était quinze heures passées, quand Clarissa rejoignit les casiers pour récupérer quelques affaires qui lui manquaient avant d'enchainer un cours en fin d'après midi. Épuisée, elle se changea par la même occasion, et passa un vieux survêtement gris, avant d'attacher ses cheveux dont des mèches rebelles s'échappaient. Au moment de tout ranger, un papier tomba sur le sol, et d'abord surprise, elle le ramassa sans grande conviction. Souvent des tracts étaient distribués aux enseignants bien que l'accès de cette salle dont ils disposaient étaient strictement interdite aux élèves. L'écriture était fine, et presque illisible, il était quasiment inutile de lire la signature de ce petit mot, car elle connaissait déjà l'identité de son auteur : Benny. Elle resta plusieurs secondes interdite, et se mis assise sur le banc avant de froisser le carton entre ses doigts. Elle s'y attendait, cela faisait désormais deux semaine qu'ils s'évitaient, il ne venait plus la voir comme autrefois quand elle avait terminé de travailler, elle même avait annulé toutes ses séances thérapeutiques avec lui, et pire encore ils ne se parlaient même plus. Le peu de fois où elle était allée manger au self, elle s'était empressée de prendre la direction opposée en le voyant. Elle n'assumait clairement pas ce qu'il s'était passé entre eux l'autre soir, et ne savait toujours pas quelle attitude adopter à son égard. Continuer d'être son amie, sortir avec lui ? L'ignorance était la meilleure solution qu'elle ait pu trouver à tout ces problèmes qui jusqu'à cet instant avaient été mis de côté avant qu'il ne vienne tout bousculer. Ainsi, travaillant tout deux dans la même école, il était inévitable qu'ils ne puissent pas se croiser, où être amenés à se voir dans un cadre strictement professionnel. Tel était le cas présentement, il la priait poliment de venir à son bureau pour parler d'un des élèves mais elle n'était pas dupe, derrière cette invitation, se cachait certainement une demande d'explications.
Elle laissa échapper un long soupire, et se releva, pour tout remettre en ordre. Un coup d'œil à sa montre lui indiqua qu'elle devait y aller immédiatement si elle ne voulait pas être en retard. Elle n'était pas prête à lui faire face, pas encore, elle avait maintenu toute cette histoire qui la mettait mal à l'aise, à l'écart mais elle n'avait pas le choix. Bien sur elle éprouvait un certain pincement au cœur, en repensant à tout ces instant complices qu'ils avaient eu entre eux, hélas la peur de même que l'indécision étaient encore trop présentes en elle. C'était maussade, qu'elle se rendait à son bureau, et sans aucune envie de parler de tout ça, elle tacherait de faire vite et de bâcler rapidement cette affaire pour laquelle il voulait soit disant discuter. Le chemin qui d'ordinaire, la remplissait de joie, à l'idée de faire une bêtise avec son complice, lui paru incroyablement long, et sans fin. Elle resta plusieurs minutes stoïque devant la porte, à fixer avec un intérêt démesuré la petite plaque d'or. Devait-elle rentrer feintant d'être heureuse, ou bien devait-elle paraitre déprimée par tout ce qu'il se passait ? La première solution la faisait paraitre pour une allumeuse de base sans cœur, et là deuxième pour une amoureuse transie. Autrement dit, elle devait tâcher de rester le plus neutre possible bien que ce fut compliqué, tant les sentiments contradictoires qu'elle éprouvait, se livraient actuellement une cruelle bataille dans son esprit. De plus il était psychologue, autrement dit il chercherait certainement à analyser le moindre de ses gestes ou expression faciale, ce qui aurait le don de la rendre encore plus nerveuse que ce qu'elle était déjà. Ne pouvait-on pas rembobiner, et prétendre qu'ils ne s'étaient jamais embrassés ? Les joies des pulsions sexuelles, que l'on parvenait pas à contrôler... L'amour, quelle chose inconnue pour elle, malgré tout ce que l'on pouvait croire à son égard.
Elle se mis à bailler, tant son propre raisonnement se faisait fatiguant, puis elle frappa à la porte. Trois coups comme d'habitude, le dernier étant toujours le plus fort. Elle attendit, et n'entendant aucune réponse, elle fut prise d'une irrésistible envie de partir se réfugier dans une salle de danse mais c'était tout sauf professionnel, et elle ne devait pas montrer qu'elle était touchée par leur relation amicale qui s'effilochait. La main moite, elle tourna la poignée, et tenta de sourire, tandis qu'elle ouvrait. « Mr Archer, vous m'avez demandé ? » Ne sachant pas si il y avait un élève en pleine consultation, elle préféra le vouvoyer, ce qui donnait un ton encore plus formel à l'éventuelle discussion qu'ils allaient avoir.
Bennedict Archer nice guys finish last, so will i
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Sujet: Re: take this feeling'n make it grow . ♡ clarissa & benedict. Sam 9 Oct - 11:54
Assis à son bureau, ses coudes posés sur la table et la tête entre ses mains, Bennedict ne semblait pas au meilleur de sa forme. Ses doigts agrippaient les mèches de sa folle chevelure dans une espèce de nervosité qu'il n'arrivait pas à contrôler. Son pied droit tapait le sol dans un tempo régulier. Il ravala sa salive, et se leva d'un bond, se ruant vers ses dossiers. Sa main glissa sur ceux-ci, les faisant défiler. Helena Campbell, Maria Rodriguez, Elias Andrews,... Tous ces noms, auxquels se rattachaient une histoire, il n'en avait que faire. Cela fait une semaine qu'il essayait de calmer les angoisses d'Helena, de comprendre pourquoi Maria n'avait aucune confiance en elle, et pourquoi Elias avait un rapport si fusionnel avec son père. Cependant, c'était sans grand succès. Bennedict avait d'autres choses en tête. Ses pensées convergeaient toutes vers un seul prénom. C'était une douce torture que de penser à elle. Les premiers jours, cela ne l'avait pas dérangé, c'était normal, après un tel évènement, non ? Il avait retourné la situation dans son esprit au moins un million de fois. C'était elle qui l'avait embrassé, et puis après elle avait fuit, alors que lui - d'une virilité à toute épreuve encore une fois - l'avait suppliée de rester. Il aurait facilement oublié ce petit incident si seulement elle lui avait reparlé depuis. Cependant, cela ne semblait pas être au goût de la jeune femme. Un peu surpris au bout de trois jours de ne pas l'avoir vu pointer le bout de son nez dans son bureau - lui l'avait pas voulu aller la voir afin de ne pas la brusquer -, il comprit néanmoins que ce n'était pas un hasard lorsqu'il rentra, un jour, dans la cafétéria des professeurs. Il eut à peine le temps de se diriger vers la machine à café, son billet de un dollar en main, pour sentir une petite blonde passer derrière lui et disparaître dans le couloir. Elle avait même laissé son café-à-la-vanille-avec-un-sucre, alors qu'elle n'en avait bu que la moitié. Le message était clair : Clarissa Prestle ne voulait plus avoir affaire à lui.
Alors, les quelques jours de trouble se prolongèrent en semaines. Cela faisait bientôt deux semaines qu'ils s'évitaient - Bennedict n'ayant plus envie de passer pour le mec collant. Il l'avait suppliée une fois, et maintenant il en payait les frais. Néanmoins, le jeune homme n'arrivait pas à lui en vouloir. Comment aurait-il pu ? Il connaissait Clarissa, sûrement avait-elle eut peur, elle n'avait jamais voulu le blesser. Le seul reproche qu'il aurait pu lui faire était que, ce soir là, en l'embrassant, elle aurait pu penser aux conséquences, notamment sur leur amitié. Nouveau venu à Atlanta, Bennedict n'avait que peu d'amis. Sa colocatrice était souvent dehors et puis Benny n'avait pas vraiment d'atomes crochus avec elle. Son voisin du dessus était sympa, mais très timide, et pas aussi drôle que Clarissa. Il ne lui restait plus que les professeurs de l'école, dont il suivait la plupart en thérapie. Or, on n'a pas trop envie de prendre un café avec son psychologue, en général.
Cela faisait donc deux semaines que, en plus de souffrir de l'absence de Clarissa, il devait souffrir de la solitude. Il restait souvent dans son bureau le midi, ayant apporté un sandwich, pour éviter la cafétéria. Il mangeait tout en jouant aux dominos. Cela serait supportable si ses problèmes s'arrêtaient là. Néanmoins, il y a quelques jours, un autre problème avait toqué à sa porte : Teddy. D'un caractère violent, il lui avait mené la vie dure pendant l'heure de consultation. Il se rappelait que Clarissa lui avait déjà vaguement parlé de cet élève, qui avait manqué l'expulsion plusieurs fois. Ayant frappé un fils-à-papa, la menace grandissait de jour en jour pour le jeune homme. A vrai dire, celui qu'il avait frappé au visage n'était qu'un pauvre con, aussi bien Benny s'était retenu de sourire lorsqu'on lui avait raconté la scène. Bien qu'ils aient le même dégoût pour ce fils-à-papa, Teddy et Benny ne s'était pas très bien entendus - c'est le moins que l'on puisse dire. Le lendemain, Benny s'était donc avoué vaincu, il lui fallait demander de l'aide. Voilà ce qui l'avait poussé à glisser un mot dans le casier de Clarissa, la sommant de venir à son bureau lorsqu'elle aurait un moment. Bien qu'il ne veuille pas l'avouer, sûrement avait-il envie de renouer avec elle...
Voila ce qui expliquait l'état d'excitation de Bennedict en cet instant. Il attrapa un dossier au hasard et se rassit sur sa chaise. Il l'ouvrit, sans même le regarder, étalant les feuilles devant lui. Il n'avait pas travaillé de la journée. Il se gratta la tête, cherchant un moyen de se concentrer. C'est à ce moment là qu'il entendit les trois coups habituels de Clarissa. Il se redressa d'un coup. Les yeux grands ouverts, les mains plaquées sur le bureau, il fixa la porte d'un air stupéfait, incapable de répondre. Elle finit part appuyer sur la poignée qu'il vit basculer lentement. Il secoua alors la tête comme pour se donner une décharge qui le sortirait de sa léthargie. Il était hors de question de se montrer nerveux comme à son habitude, non, pas cette fois-ci. « Mr Archer, vous m'avez demandé ? » Monsieur... Monsieur ? Depuis quand l'appelait-elle Monsieur ? Cela fut pire qu'un coup de point dans la mâchoire, pire que le 'Non j'ai fini le Nutella' de sa colocatrice, pire que 'Le groupe Oasis est dissout'. Il ouvrit la bouche quelques secondes sous le coup de la surprise, avant de se ressaisir pour de bon. « Oui, en effet Mlle Prestle. Je voulais vous parler du cas de Teddy Broderick, que j'ai eut en consultation hier. Vous êtes sa professeure, n'est ce pas ? Puis-je vous demander des informations au sujet de son comportement en classe ? » demanda-t-il d'une traite, en regardant Clarissa tout d'abord, mais en détournant vite le regard par la suite. Il se leva, et alla chercher le dossier de Teddy. Son ton de voix était froid, professionnel, sérieux : aux antipodes de ce qu'il ressentait pour elle en cet instant. Daignant enfin jeter un oeil à la blonde, il remarqua qu'elle n'était toujours pas assise. « Oh, vous pouvez pour asseoir si vous voulez. » Son ton était quelque peu sarcastique, on pouvait y deviner une pointe de mépris. Bennedict se haïssait un peu pour réagir de la sorte, mais c'était plus fort que lui. Il n'allait pas la supplier à nouveau alors qu'elle venait de l'appeler Monsieur Archer. Attrapant aussi un stylo au passage et une feuille vierge pour prendre des notes, il se rassit et mit en en-tête au papier. « Donc... » Il réajusta ses lunettes sur son nez, se penchant sur son dossier. « Teddy s'est montré très réticent, hier. Je vous demanderai juste s'il a déjà eut des problèmes de comportement dans votre classe. » Oh, car Bennedict ne voulait pas abuser du précieux temps de Clarissa, elle qui semblait si occupée ces dernières sem - ... Et voilà ! Il recommençait à avoir des pensées mesquines. Non, non, non. Ce n'était pas lui, ça. Enfin, si, c'était lui, mais dans un degré de souffrance supérieur. Il pouvait supporter que Clarissa l'évite dans les couloirs. Cependant, ce qu'il ne pouvait pas supporter, c'est qu'elle le considère comme un simple collègue... Serrant les dents, il leva les yeux vers elle, la scrutant d'un air glacial, d'un regard perçant, sans ciller.
Clarissa Prestle METALHEART ∞ she's the last of the english roses.
Messages : 100 Date d'inscription : 24/09/2010 Age : 33 → Pseudo : castiells. → Credits : castiells; filters. → Statut : avec un amateur d'ours en peluche; enseignante de danse classique.
Sujet: Re: take this feeling'n make it grow . ♡ clarissa & benedict. Dim 17 Oct - 11:41
Lorsqu'elle s'était sentie mal ce soir là, elle l'avait appelé immédiatement, même si il était déjà deux heures du matin passées. Recroquevillée sur son canapé, et emmitouflée dans une robe de chambre, elle s'était laissée allée, et l'avait prié de venir chez elle entre deux sanglots. Il avait soupiré, elle le tirait de son sommeil, mais sans protesté il avait accepté, comme toujours. Elle aurait pu lui demander d'aller au bout du monde avec elle, il l'aurait fait, comme elle même faisait tout pour lui. Jamais elle n'avait rencontré quelqu'un comme lui dans sa vie, jamais. Leur relation était difficile à décrire, mais tant que les choses restaient telles quel, cela lui suffisait amplement, bien que parfois certaines idées germaient déjà son esprit, pour être vite écartées. Elle l'avait longtemps attendu, épuisant tout son stock de mouchoirs, quand il avait finalement sonné à sa porte. Ils s'étaient regardés un long moment, et elle s'était réfugiée dans ses bras rassurant, sans pour autant arrêter de pleurer. Timidement, il l'avait accompagné dans sa chambre, et l'avait installé dans son lit, sans la quitter des yeux une seconde. Alors qu'il s'installait sur un fauteuil, prenant un livre qui trainait dans les parages, elle s'était redressée sur son oreiller. « Merci Benny. » Il ne répondit pas, et se contenta de hocher la tête, esquissant un sourire. Elle renifla, et attrapa un énième mouchoir, avant de reprendre la parole. « Tu avais raison, c'était un connard. » Clarissa sortait à peine d'une relation de quelques mois, en laquelle elle avait voulu croire, mais une fois de plus elle s'était sentie piégée, et quand elle avait essayé d'en parler à son "petit ami", il s'était braqué, et l'avait traité d'allumeuse, pour finalement partir. « Tu peux dormir avec moi ? J'ai pas envie d'être seule. » Les yeux humides, elle le supplia, et remonta légèrement la couverture sur elle. « Tu promet de pas me toucher hein ? » Elle rigola, et acquiesça en dodelinant de la tête. Il avança, et retira ses vêtements, avant de la rejoindre, et de s'installer à ses côtés. Elle fut immédiatement rassérénée, et se tourna de l'autre côté, en position fœtale et éteignit la lumière. « Bonne nuit. » Murmura t-elle, puis elle ferma les paupières. Il y eut un long silence, durant lequel elle ne parvint pas à s'endormir, puis elle sentie deux mains se serrer autour de sa taille, de même qu'une certaine chaleur réconfortante contre son corps. Le souffle tiède dans sa nuque la fit frissonner, et elle posa sa paume contre les doigts de Benny pour finalement sombrer dans le sommeil.
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Ce fut la première chose à laquelle elle pensa en le voyant derrière son bureau, il avait ce même regard réprobateur, que lorsqu'elle lui avait annoncé qu'il avait raison de but en blanc sur Jack, son ex. De même que c'était encore à lui qu'elle avait pensé ces dernières semaines quand elle allait mal, et qu'elle avait besoin d'aide, mais comment faire quand on était brouillé avec la seule personne qu'on voulait à ses côtés ? Maintes fois, elle avait commencé à composer son numéro, pour finalement se résigner, elle voulait fuir, effacer ce qu'il s'était passé entre eux. Tout n'était qu'une simple et honnête erreur, qu'elle n'était toutefois pas en mesure de réparer seule. Maintenant qu'elle le voyait, après des jours passés à s'éviter, elle n'avait qu'une seule envie, celle de le serrer dans ses bras, qu'il lui caresse les cheveux comme il faisait souvent en lui disant que tout irait bien; mais elle ne pouvait pas, trop incertaine sur eux, sur elle notamment. « Oui, en effet Mlle Prestle. Je voulais vous parler du cas de Teddy Broderick, que j'ai eut en consultation hier. Vous êtes sa professeure, n'est ce pas ? Puis-je vous demander des informations au sujet de son comportement en classe ? » Sa voix froide - comment aurait-il pu en être autrement après ce qu'elle avait fait, elle ne pouvait pas le blâmer - vint la sortir de sa réflexion. Elle l'observa, mais il la fuyait, ce qui la blessa davantage, bien qu'étant consciente d'être l'unique fautive. Quoique… Il aurait pu se mettre à sa place, il la connaissait bien après tout, assez pour savoir, qu'elle était tout sauf douée dans ses relations sociales, et encore moins en amour. Il voulait continuer dans cette voie là, celle du mec froid et blasé, grand bien lui fasse, elle ferait pareil même si cela devait continuer à la faire souffrir. Elle avala difficilement sa salive, tachant de se rappeler la raison de sa venue dans ce bureau qu'elle se devait de détester, même si cette pièce, était chargée de souvenirs, le pire endroit de tout l'établissement. Se concentrer, tel était le mot auquel elle s'astreignait. Teddy Broderick. Elle mis un certain temps avant de trouver à qui il faisait référencer, la seule chose qui s'imposait à son esprit, était des images éparses d'elle et Benny chez elle, au théâtre, au cinéma. STOP. Elle hurla intérieurement, les poings le long de ses hanches, se contractant violemment. « Oh, vous pouvez pour asseoir si vous voulez. » Elle serra les dents, se retenant de ne pas le gifler de toutes ses forces, elle le détestait quand il agissait de la sorte, encore plus quand c'était avec elle, cela lui allait tellement mal.
Bien qu'elle détestait qu'on lui donne des ordres, ou du moins qu'on lui demande de faire quelque chose, qu'elle s'apprêtait elle même à réaliser, elle tira le fauteuil vers elle, avant de s'asseoir, en croisant les jambes. « Donc... » Tu n'es qu'un abruti Bennedict Archer, se retient-elle d'ajouter, en le fusillant du regard. « Teddy s'est montré très réticent, hier. Je vous demanderai juste s'il a déjà eut des problèmes de comportement dans votre classe. » Vraiment ? Était-ce ce l'unique prétexte derrière lequel il se cachait, ou le cas de cet élève l'intéressait-il particulièrement ? Clarissa décela uniquement à cet instant qu'il la vouvoyait, ce qui la mis davantage hors d'elle. Elle soupira, et jeta un vague coup d'œil par la fenêtre avant de répondre. « C'est pour ça que tu m'as fait venir ? » Elle reporta son attention sur lui, ne se laissant pas émouvoir par ce regard glacial qu'il lui destinait. « C'est tout ce que tu as trouvé... » Lassée de tapoter du pied sur le sol, elle se leva finalement, et commença à faire les cent pas dans le bureau, en se tenant la tête. « Je suis désolée. Je sais pas ce qui m'a pris, c'est juste que... » Elle s'arrêta et revient vers lui, les sourcils froncés et le visage déformé par la colère. « BORDEL TU PEUX PAS DIRE QUELQUE CHOSE BENEDICT. » Elle serra les dents, et d'un geste de la main, elle jeta tout les papiers qui se trouvait sur son bureau; la colère accumulée de même que le manque ressenti, finissaient pas ressortir. « Allez vas-y tu peux reprendre tes notes, et j'espère qu'avec tout ça tu auras matière à alimenter mon dossier. » Croisant les bras sur la poitrine, elle hésita entre le planter en claquant la porte ou se remettre assise sans pour autant cesser de le défier du regard. L'option numéro deux s'imposa d'elle même, la première signifiait qu'elle abandonnait, et ce n'était pas du tout son genre, elle était avant tout une battante, blessée dans son amour propre certes, mais une battante. Toutefois au lieu de retrouver sa place légitime sur le fauteuil, elle resta penchée au dessus du bureau de Benny, à quelques centimètres à peine de ses lunettes, qu'elle rêvait de briser en milles morceaux.
Bennedict Archer nice guys finish last, so will i
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Sujet: Re: take this feeling'n make it grow . ♡ clarissa & benedict. Lun 18 Oct - 17:51
« C'est pour ça que tu m'as fait venir ? » Le ton de la petite blonde le fit sursauter, alors qu'il avait le nez plongé dans son dossier. Il leva les yeux, faisant mine d'être surpris. D'un geste nerveux, le psychologue replaça ses lunettes. « C'est tout ce que tu as trouvé... » Elle lui fichait des frissons. La voix qu'elle employait était celle des mauvais jours de Clarissa Prestle, il devait s'attendre à voir la tornade débarquer. Il suffit en effet de quelques secondes pour qu'elle se lève brusquement, et qu'elle se mette à marcher à travers le bureau. Bennedict soupira alors doucement, que pouvait-il répondre ? Bien sûr que oui, c'était la seule manière qu'il avait trouvé après deux semaines de silence de sa part. Il ne comprenait même pas pourquoi c'était à elle de lui en vouloir. Aux dernières nouvelles, c'était bien lui qui s'était prit un râteau, et c'était bien lui qu'elle avait appelé Mr Archer d'un air distant. « Je suis désolée. Je sais pas ce qui m'a pris, c'est juste que... » Il posa ses coudes sur le bureau, joignant ses mains qui vinrent soutenir son menton. Il la toisait d'un air dubitatif, mais aussi un peu distant, à vrai dire, il lui en voulait encore un peu et préférait attendre qu'elle lui dise tout ce qu'elle avait sur le coeur, une bonne fois pour toute. Cependant, alors qu'il s'attendait à des excuses - qu'elle aurait bien entendu préparé devant le miroir des toilettes du troisième étage - ce ne fut qu'un amas de colère, de haine et de destruction qui s'abattit sur son bureau, les affaires ayant été posées dessus avec le soin habituel - presque maniaque - de Archer volant à présent à travers la pièce. « BORDEL TU PEUX PAS DIRE QUELQUE CHOSE BENEDICT. Allez vas-y tu peux reprendre tes notes, et j'espère qu'avec tout ça tu auras matière à alimenter mon dossier. » Il se recula doucement, tout en restant assis sur sa chaise de bureau.
Croyait-elle vraiment qu'il ne pensait qu'au dossier Clarissa Prestle en ce moment même ? Croyait-elle vraiment qu'elle n'était qu'une simple patiente à ses yeux ? Cette pique ne fit qu'attrister un peu plus Bennedict, qui finit par se lever lentement, pour aller ramasser les affaires. Il ne dit rien pendant un moment, attrapant un stylo par-ci, une feuille par-là. Il sentait bien que Clarissa ne faisait que paniquer. Le psychologue soufflait à l'oreille de Bennedict d'aller la rassurer, de la prendre dans ses bras pour la calmer, car après tout, ce n'était pas de sa faute si elle était aussi insécure. Bennedict, lui, n'avait envie que de se laisser aller lui aussi, jaloux du manque de retenu de Clarissa en quelque sorte. Il souhaitait arrêter de penser aux autres, arrêter de devoir toujours les protéger. Une sorte de rage grondait en lui, surement l'accumulation d'une semaine difficile, et alors qu'il sentait les larmes lui monter amèrement aux yeux, il finit enfin par poser son regard sur Elle. « Tu sais quoi, Clarissa ? Sors de cette pièce. » souffla-t-il, assez bas puisqu'elle était penchée sur lui. Il la toisa froidement, semblant déjà regretter ces paroles, bien qu'il continua, haussant la voix au fil des secondes : « SI TU NE VOIS PAS LEQUEL D'ENTRE NOUS DEUX EST LE PLUS BLESSE EN CE MOMENT ALORS BARRE TOI. » Sa main droite trembla et il posa la feuille blanche sur le bureau, appuyant ses doigts sur la surface lisse afin de se calmer. Jamais Bennedict ne haussait la voix en temps normal, mais aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres. Il ne pouvait supporter de la voir en colère contre lui, cela faisait tout simplement trop mal pour qu'il reste assis, passif, alors qu'elle le martyrisait sans même s'en rendre compte.
Il fallait l'avouer, le jeune psychologue était complétement perdu. L'ancien Benny Archer semblait perdu dans des limbes lointaines, alors qu'un nouveau Bennedict, bien moins concilliant, semblait avoir prit possession de lui. A vrai dire, le jeune homme ne savait pas s'il aimait ce nouveau Bennedict, bien qu'il ait le mérite de dire ce qu'il pensait. Benny culpabilisait déjà de ne pas avoir employé la manière douce, comme il le faisait dès qu'elle avait besoin de lui. Aurait-il dû la calmer dans sa crise, lui prendre la main, la serrer dans ses bras ? C'était trop tard pour cela maintenant, pas après ce qu'il venait de lui dire, il la connaissait, elle l'aurait repoussé. Il espérait juste qu'elle comprendrait sa réaction. Désormais, tout était entre ses mains. Oh, il n'avait pas voulu la blesser, il n'avait pas voulu lui crier dessus, jamais, jamais. Il ravala sa salive, s'asseyant sur le bord du bureau, de profil par rapport à Clarissa. Ses yeux lui piquaient, il n'avait pas envie qu'elle s'en aille, la pièce semblait si vide sans sa présence, sans ses éclats de rire, sans les effluves de son parfum. Bennedict ne pouvait montrer son trouble, la dernière fois qu'il s'était laissé aller en sa présence elle l'avait brisé comme jamais. Il leva les yeux au ciel, inspirant profondément, allait-elle encore crier ? Il lui lança un regard réprobateur, prêt à tout, il était déjà achevé de toute façon.
Clarissa Prestle METALHEART ∞ she's the last of the english roses.
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Sujet: Re: take this feeling'n make it grow . ♡ clarissa & benedict. Mar 19 Oct - 22:09
Le temps semblait peser lourd sur ses épaules qui s'affaissaient déjà, la colère retombait lentement, et son coeur reprenait un rythme cardiaque normal. Crier un peu lui avait fait un bien fou, des semaines qu'elle trainait tout ça, et c'était enfin sorti, même si tout n'avait pas encore été dit. Bien sur elle se sentait fautive, le nier aurait été une preuve de mauvaise foi, mais elle estimait ne pas être la seule coupable dans cette histoire. Elle s'en voulu subitement de s'être emportée de la sorte, et d'avoir haussé la voix sur Benny, personne ne méritait d'être traité de la sorte, encore moins lui, qui avait toujours été d'une gentillesse sans précédent à son égard. Clarissa aurait souhaité que tout soit beaucoup plus simple et clair dans son esprit mais elle ne pouvait hélas pas changer ce qu'elle était : une interpelle indécise mêlée à une peureuse. Une moue se dessina sur son visage fatigué et tendu, elle se sentait être une schizophrène, tantôt à vouloir se jeter dans ses bras, tantôt à agir tel un aimant repoussé par le mauvais pôle. Elle aurait aimé lui confier tout ses doutes, et ses angoisses sur le sujet, d'autant plus qu'ordinairement il ne se passait pas un jour sans qu'elle lui raconte un événement épique de sa journée - tel mettre du linge rouge à laver avec du blanc -, mais depuis qu'elle l'avait embrassé, elle n'y parvenait plus. Sa vision des choses avait changé du tout au tout. Elle ne regrettait pas, du moins le geste en lui même avait été plaisant - il lui était arrivé d'y repenser ces dernières soirées, imaginant d'ailleurs… STOP Clarissa -, c'était les conséquences qui en découlaient qui s'étaient avérées dérangeantes.
Elle laissa échapper un long soupire plus par regret que par ennui, certaines choses commençaient à prendre forme dans sa tête. Elle l'observait avec attention, guettant le moindre mouvement qui pourrait la mettre sur la voie concernant sa pensée, plus que jamais elle avait besoin de lui, de l'avoir à ses côtés. « Tu sais quoi, Clarissa ? Sors de cette pièce. » Elle ouvrit grand les yeux, presque estomaquée, elle s'attendait à tout sauf à ça. Elle l'avait poussé dans ses retranchements en pétant littéralement les plombs, mais elle n'avait pas prévu cette réaction. Elle commença à ouvrir la bouche, pour aussitôt la fermer, que pouvait-elle ajouter à cela ? C'était clair comme de l'eau de roche, il lui en voulait, et le fait d'avoir crié n'avait sans doute rien arrangé. « SI TU NE VOIS PAS LEQUEL D'ENTRE NOUS DEUX EST LE PLUS BLESSE EN CE MOMENT ALORS BARRE TOI. » Ses sourcils se froncèrent, tandis qu'elle sentait déjà des picotements au coin de l'oeil. C'était la première fois qu'elle le voyait dans un tel état, lu qui d'ordinaire était si calme et posé… Se savoir être la cause de ce changement de personnalité lui brisa le cœur; elle n'avait jamais désiré que tout cela aille si loin, et encore moins qu'il devienne violent et blessant. Elle n'osait même plus le regarder dans les yeux tant elle avait peur, peur de cet inconnu qui était de l'autre côté du bureau. Malgré tout ça, pour rien au monde elle n'aurait pu quitter cette pièce, pas tant que tout ne serait pas résolu. Elle baissa la tête, s'appuyant de ses avants bras sur le bureau, elle méritait qu'il la traite de la sorte même si les mots faisaient parfois du mal à entendre. En refusant de tout assumer, elle avait certainement dû le briser comme lui même venait de faire avec elle, et en plus de ça au lieu de lui tendre la main par la suite, elle lui avait tourné le dos durant toutes ces semaines. Elle se haïssait, et le mot n'était encore pas assez puissant pour exprimer le dégout qu'elle éprouvait vis à vis de sa personne.
Une larme roula le long de sa joue, elle l'essuya du bout des doigts, et se tourna vers Benny qui s'était éloigné. Elle ne savait plus comment s'y prendre, il fallait tout reprendre de zéro, tels deux étrangers qui ignoraient tout de l'autre. Elle leva le bras dans sa direction, mais n'eut pas le courage d'aller plus loin, elle se contenta de rester plantée devant lui un long moment, silencieuse. « Benny…. Je….. » Pourquoi était-ce si dur à dire, alors que tout ce qui s'était passé n'était que les préliminaires de cette phrase qui avait tant de mal à sortir… Pourtant chaque particule de son corps lui soufflait avec insistance ce qu'il fallait faire, ce dont elle avait tant envie, mais qu'elle réprimait, à cause de ses maudites phobies sur l'amour. Elle le chercha du regard et parvint finalement à capter quelque chose derrière ces pupilles froides, qui se radoucirent légèrement. Elle hésita, et brisa sans peine cet espace entre eux pour l'embrasser. Ce n'était pas comme l'autre fois, quelque chose implosa en elle tel un brasier, lui confirmant quelque chose qu'elle repoussait déjà depuis trop longtemps. Elle garda son front collé contre le sien, puis se détacha avec peine, mais ne fuit pas sans dire un mot, au contraire, elle semblait plus que déterminée à ne pas le quitter. « J'ai besoin de toi, je veux que tu restes avec moi….. Toujours. » Elle souri timidement, et chercha sa main, dans laquelle elle glissa ses doigts froids. C'était sa manière à elle de lui dire qu'elle l'aimait, sans pour autant prononcer les deux mots fatidiques, pour lesquels il était encore beaucoup trop tôt. Ils sortiraient le moment voulu, de cela, elle était sure. « Je suis désolée pour tout ça, c'est juste que ce n'est pas du tout évident pour moi. » Elle marqua une légère pause, mesurant ce qu'elle allait dire. « Tu es vraiment sur que c'est ce que tu veux ? » Elle se retient d'ajouter "même si jamais ça ruine notre amitié si ça ne marche pas ", à la fin de sa phrase, et poursuivit. « Non pas que je ne le veuille pas.. Cette dernière semaine m'a fait comprendre certaines choses, c'est juste... » Sa voix se fit encore plus basse que précédemment, alors qu'elle tournait la tête pour regarder à l'extérieur. « Que j'ai peur. »
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Sujet: Re: take this feeling'n make it grow . ♡ clarissa & benedict. Lun 25 Oct - 21:51
Alors qu'il s'attendait à la voir répliquer, crier, claquer la porte - Benny se voyait déjà sursauter à cause du bruit -, un silence se fit. Le psychologue mit quelques secondes à réaliser qu'elle était encore dans la pièce et il leva la tête, surpris. « Benny…. Je….. » Elle paraissait tellement fragile, avec ses lèvres boudeuses et son regard perlé de larmes. C'était la Clarissa qu'il appréciait, celle avec qui il passait ses soirées affalé sur le canapé, son bras sur ses épaules. Celle sur qui lui, Bennedict Archer, fébrile psychologue, pouvait compter en cas de besoin. Il la toisa, avec dans le regard une douce supplique, à laquelle elle répondit en se rapprochant pour l'embrasser. Jamais Bennedict n'avait été aussi soulagé de toute sa vie. Il glissa sa main derrière la nuque de Clarissa, répondant doucement à son baiser, un sourire venant déjà éclairer ses lèvres. Alors qu'elle se détacha et vînt coller son front sur le sien, il posa son autre main sur sa taille, comme s'il la retenait de partir, cette fois-ci. « J'ai besoin de toi, je veux que tu restes avec moi….. Toujours. Je suis désolée pour tout ça, c'est juste que ce n'est pas du tout évident pour moi. » Il l'écoutait sans rien dire, analysant ses paroles. Peut-être était-ce donc ce dont elle avait besoin, qu'il crie comme jamais il ne l'avait fait, pour qu'elle réalise qu'elle allait le perdre si elle ne faisait pas un pas en avant. Quoiqu'il en soit, Bennedict dépréciait toujours la façon dont il avait réagit il y a quelques minutes - ce n'était pas digne de lui, pas digne d'eux, d'ailleurs il allait tout mettre en oeuvre pour qu'ils ne traversent plus une telle période. Il y avait d'autres façon de procéder pour que leur relation marche, il en était persuadé. « Tu es vraiment sur que c'est ce que tu veux ? Non pas que je ne le veuille pas.. Cette dernière semaine m'a fait comprendre certaines choses, c'est juste...» Il eut un petit rictus moqueur, non pas méchamment, mais amusé du fait qu'elle puisse encore en douter. Non, non Clarissa, je ne t'ai pas adressé la parole pendant une semaine et j'ai prétexté une histoire débile pour te faire venir dans mon bureau, mais en fait je ne suis pas sûr, pourrait-tu attendre un peu ? Il lui lança un regard tendre, alors qu'il semblait qu'il lui restait encore quelque chose à dire. La blonde mit quelques secondes pour trouver ses mots, mais il ne la brusqua pas, elle avait certainement eut assez d'émotions pour la journée. « Que j'ai peur. » Là, c'était sa vraie Clarissa, il en était sûr. Sans hésiter une seconde, il se saisit de son visage à nouveau et colla ses lèvres aux siennes, dans un baiser un peu plus passionné que le premier. Comment lui montrer autrement qu'elle n'avait aucune crainte à avoir ? Il l'écourta cependant, et lâcha Clarissa pour quelques secondes, afin d'aller balancer par terre tout ce qu'il avait replacé avec minutie sur le bureau auparavant, d'un geste de la main. Il y eut un fracas de stylos, agrafeuses et de dossiers sur le sol, mais il s'en ficha, et se retourna vers Clarissa. Le jeune homme la saisit par la taille et la fit asseoir sur le bureau, trouvant sa place entre les jambes de la jeune femme. Alors, à nouveau, il l'embrassa. Cela n'était que la quatrième fois au final, c'était tout nouveau, et il ne se lassait pas de découvrir ces lèvres. Ses doigts vinrent se perdent dans le creux de sa nuque, caressant la base de sa chevelure tout en l'attirant vers lui. Ce fut alors à contre-coeur qu'il se recula, mais il fallait mettre les choses au clair avant d'aller plus loin.
Il entoura son visage de ses mains, ses pouces caressant doucement les joues de Clarissa, la forçant ainsi à le regarder dans les yeux. Il voulait qu'elle comprenne, qu'elle soit sûre, et ainsi, balayer ses peurs. « Écoute moi bien, petite sotte. Tu es ma meilleure amie avant d'être ma copine. Je veux que ça reste comme ça... Qu'on mange de la pizza tous les dimanches soirs, que tu loues des DVD avec Matt Damon car il serait sexy, je dis bien 'serait' car c'est pas du tout prouvé, il a un nez en trompette d'abord et... Non, franchement, tu le trouves si mignon que ça ? » Il plissa les sourcils, sondant ses yeux pour y voir la vérité. « Enfin, on s'en fiche de ce mec, de toute façon il couche avec Ben Affleck alors tu ne pourras jamais le séduire. Ce que je veux te dire, Clarissa... C'est que je n'ai pas peur que cela tourne mal, car je sais qu'on restera amis. En fait là, on est amis. On est amis ! Rassure toi, je ne vais pas te demander d'emménager avec moi, je suis certaine que tu me laisserais pas conserver mon ours en peluche et je tiens trop à lui. Ne me demande pas de faire un choix, je garde Teddy Bear, tu n'as aucune chance face à lui. » Il lui fallut un petit moment pour réaliser qu'il était encore allé trop loin dans ses propos - et surtout, qu'il s'était un peu écarté du sujet. Il sourit avec sincérité, espérant que cette logorrhée des plus bêtes aurait l'effet escompté. Il voulait la détendre, la faire rire même - c'était bien ça, le rôle d'un ami. « On est juste... » reprit-il, d'une voix plus calme. Il se pencha à nouveau vers elle, frôlant ses lèvres. « ... des amis... » Il plaça ses mains sur le bureau, de chaque côté de Clarissa. Ses lèvres vinrent ensuite frôler sa joue, s'approchant de son oreille, alors qu'il parlait de plus en plus bas. « ... qui s'embrassent de temps à autre, quand il y a un chat effrayant dans un couloir sombre, ou lorsque l'un d'entre eux est affreusement stressé par son travail à cause de petit jeune désinvolte. Tu vois ? Aucune raison d'avoir peur. » souffla-t-il, faisant courir son souffle chaud dans son cou. Il revînt alors vers ses lèvres, se saisissant de celles-ci à nouveau, sans penser à aucun instant qu'il était en fait sur son lieu de travail. Jamais le gentil petit Benny n'aurait réagit de la sorte un mois auparavant, bien trop introverti pour cela - au final, elle lui avait été terriblement bénéfique, cette petite blonde qui avait rendu sa vie bien plus piquante qu'elle ne l'était.
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Sujet: Re: take this feeling'n make it grow . ♡ clarissa & benedict. Sam 30 Oct - 21:07
Son cœur battait à tout rompre, il y avait bien pire qu'échouer ou même de participer à une compétition, c'était exprimer ce que l'on ressentait exactement. Oh combien il était difficile de mettre des mots sur des émotions, des ressentis, pour la plupart du temps inexplicables, du moins par le langage, car parfois un simple regard ou geste suffisait pour tout éclaircir. La réponse ne tarda pas à venir, et lui ôta cet immense étaux qui enfermait son cœur depuis quelques minutes. Il venait de l'embrasser, balayant ainsi tout ses doutes en l'espace d'une seconde, elle était désormais sûre. Sûre de ce qu'elle voulait, et à l'heure actuelle, c'était être avec lui, aussi simple que cela pouvait paraitre. Elle prolongea ce baiser, qui avait un goût différent de tout les autres, car enfin ils étaient enfin en phase, partageant ce dont ils avaient envie l'un comme l'autre depuis un moment sans véritablement le savoir. Il la lâcha subitement, et elle cru défaillir, se demandant ce qui allait se passer. Le bruit des objets tombant sur le sol la firent sursauter, mais démontrèrent également, qu'il n'avait nullement l'intention de quitter la pièce, et qu'au contraire une autre idée lui était passée par la tête. Elle se laissa porter vers le bureau, légèrement étonnée par la force dont il pouvait être capable, et un sourire se dessina sur son visage radieux alors qu'il trouvait sa place contre son corps. De nouveau ils se penchèrent l'un vers l'autre pour s'embrasser, avides de découvrir chaque partie encore inconnue de l'autre. Ils connaissaient presque tout sur les gouts et couleurs de chacun, mais ce cap qu'ils venaient de franchir, leur permettait d'élargir des horizons inexplorés. Seul un baiser pouvait donner cette sensation profonde, presque immatérielle de deux êtres ne faisant plus qu'un. Rien ne valait cette frémissant approche des bouches, cette hésitation encore palpable, ce premier contact humide et frais, puis cette attache immobile, éperdue et longue, si longue ! Ses bras passèrent derrière la nuque de Benny, qu'elle rapprocha davantage d'elle. Il rompit le charme, et posa ses mains sur ses joues rougies et tièdes, elle ne le quitta pas du regard, enivrée. Elle se perdit dans une contemplation passagère, il avait ces yeux verts, ces yeux verts malicieux qu'elle adorait plus que tout, dans lesquels on voit du bleu, qu'on prends pour l'océan, qui vous traversent de part en part comme des vagues, mais dans lesquels on peut contempler toute la bonté du monde.
« Écoute moi bien, petite sotte. Tu es ma meilleure amie avant d'être ma copine. Je veux que ça reste comme ça... Qu'on mange de la pizza tous les dimanches soirs, que tu loues des DVD avec Matt Damon car il serait sexy, je dis bien 'serait' car c'est pas du tout prouvé, il a un nez en trompette d'abord et... Non, franchement, tu le trouves si mignon que ça ? » Elle rigola, elle retrouvait bien là son Benny, toujours à partir dans des élucubrations infernales, mais c'était aussi pour ça qu'elle l'aimait. Il avait ce don naturel pour la mettre à l'aise dans la pire de ces situations, lui seul parvenait à la faire rire presque tout les jours. Quoi qu'il en soit il était vrai que Matt Damon était une de ses acteurs préférés, non pas pour son physique - oui bon en fait si -, mais pour son talent d'interprète. Dès qu'elle le pouvait elle prenait ses dvds, quand bien même elle les avait déjà vu plus d'une cinquantaine de fois, elle y trouvait toujours un nouveau détail qui lui avait échappé. « Enfin, on s'en fiche de ce mec, de toute façon il couche avec Ben Affleck alors tu ne pourras jamais le séduire. Ce que je veux te dire, Clarissa... C'est que je n'ai pas peur que cela tourne mal, car je sais qu'on restera amis. En fait là, on est amis. On est amis ! Rassure toi, je ne vais pas te demander d'emménager avec moi, je suis certaine que tu me laisserais pas conserver mon ours en peluche et je tiens trop à lui. Ne me demande pas de faire un choix, je garde Teddy Bear, tu n'as aucune chance face à lui. » Elle baissa timidement le menton vers son buste, écoutant avec une grande attention ce qu'il lui racontait, bien qu'il eut fallût démêler la partie sérieuse et la partie amusante dans tout ce charabia. A peine eut-il prononcé le mot "emménager", elle se braqua malgré elle, et émit une protestation à peine audible. Pour le moment certes, il était plus aisé de voir les choses sous cet angle, mais arriverait bien un moment où les choses deviendraient encore plus sérieuses, et qu'il faudrait envisager cette éventualité, mais étrangement cette perspective lui faisait moins peur qu'avant. Grâce à lui. Tout paraissait tellement accessible quand Benny lui démontrait avec facilité ce qu'était réellement et ce qu'allait devenir leur relation dans les prochaines semaines, mois et peut être années. « On est juste... » Elle frémit au frôlement de ses lèvres sur les siennes, dans de telles conditions, il aurait pu lui demander n'importe quoi, elle aurait accepté. « ... des amis... » Sa respiration se fit plus saccadée, tandis que le désir montait petit à petit, incendiant tout sur son passage. « ... qui s'embrassent de temps à autre, quand il y a un chat effrayant dans un couloir sombre, ou lorsque l'un d'entre eux est affreusement stressé par son travail à cause de petit jeune désinvolte. Tu vois ? Aucune raison d'avoir peur. » Elle abandonna ses lèvres sans grande résistance, elle appréciait cette nouvelle facette de Benny qu'elle n'avait jamais soupçonnée. De même qu'elle en avait vu des hommes dans sa vie, et pourtant elle avait cette impression d'être une gamine qui découvrait pour la première fois ce qu'était l'amour. Elle posa ses mains sur le torse de son ami qu'elle repoussa, et réussit finalement à prendre la parole, bien que toutes ses hormones l'aient chamboulée. « Peu importe que Matt Damon soit sexy, je pense avoir trouvé bien mieux que lui… » Elle pencha la tête sur le côté en rigolant. « Un charmant garçon qui a un ours en peluche et qui fait de merveilleux skones. » Elle glissa ses doigts sous la veste du jeune homme, retirant délicatement un à un les boutons de sa chemise. « Tu ne le connaitrais pas par hasard ? » Elle lui ôta sa première couche de vêtements, et tira doucement sur sa cravate pour qu'il vienne encore plus près d'elle. « Je crois qu'il… » Elle ne parvint pas à en dire davantage, et se pencha en avant pour l'embrasser, tandis quelle tentait de retirer ses propres affaires. Son tee-shirt vola par terre, alors qu'elle se laissait tomber en arrière sur le bureau. Le baiser n'avait été qu'une préface, mais une préface charmante, qui s'avérerait sans doute moins délicieuse que l'œuvre elle même. La rencontre de leurs deux corps, était la plus parfaite, la plus divine sensation qui lui ait été donnée, la plus suprême à la limite du bonheur. Elle s'agrippa à lui avec légèreté, enfonçant ses ongles dans son dos brulant. Elle ferma les paupières, tout venait naturellement, et pourtant c'était avec une certaine timidité qu'elle s'était dévoilée devant lui. Elle avait eu une certaine crainte de ne pas être à la hauteur de ses attentes, et pourtant la façon dont il la touchait, et cette parfaite connaissance de ses formes qu'il semblait avoir lui avaient redonné confiance. Il retira son pantalon, et vint se coller contre elle, saisissant timidement sa cuisse pour la soulever. Clarissa observa Benny en esquissant un sourire farouche, et vint se loger dans le creux de son cou.
Soudain, on frappa à la porte, loin de s'en émouvoir, elle fit mine de ne pas entendre, elle en avait complètement oublié le lieu où ils étaient. Les coups se firent plus insistant, mais là encore ils n'y prêtèrent pas attention, les élèves pouvaient bien attendre, sauf que la porte s'ouvrit à la volée, et ils n'eurent pas d'autre choix que de s'arrêter. « Merde. » Lâcha t-elle en soupirant, alors qu'elle cherchait le moindre truc susceptible de la recouvrir un tant soit peu, et elle mis ainsi la main sur un dossier. Clarissa était écarlate, d'un certain côté elle était gênée par cette situation, mais de l'autre elle avait une folle envie de rigoler à cause de la tête qu'affichait l'étudiant qui était sans doute venu voir Benny dans le cadre d'une consultation, bien loin de se douter qu'il le retrouverait dans cette position. Finalement elle éclata de rire, mais s'arrêta rapidement face aux deux paires d'yeux qui la dévisageaient avec effroi. Elle ramassa la chemise du psychologue qu'elle enfila rapidement, et se mis assise sur le fauteuil. « Vous êtes venu pour ? » Elle pencha la tête de côté, tout aussi sereine que lorsqu'elle était dans son canapé le soir. On pouvait bien la virer de l'école à cause de cet incident, elle s'en moquait, et ne regrettait aucunement, au contraire.
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Sujet: Re: take this feeling'n make it grow . ♡ clarissa & benedict. Lun 8 Nov - 23:12
« Je crois qu'il… » Elle laissa ses mots en suspens pour se saisir de ses lèvres, au plus grand plaisir de Bennedict qui n'y opposa aucune résistance. Il l'aida à ôter son t-shirt, passant délicatement ses mains dans son dos tout en emmenant le bout de tissu vers le haut, effleurant sa peau en douceur, doucement, pour ne pas la brusquer. Mais elle se laissa tomber sur le bureau et là, il ne put résister à l'envie de se faire plus précipité, alors qu'elle enfonçait ses ongles dans son dos, brulante, il descendit dans son cou, puis sur son torse, faisant courir ses lèvres le long de sa peau sucrée. Il glissa ses mains sur sa taille, découvrant chacune de ses formes comme il ne l'avait jamais fait auparavant. Elle lui avait déjà enlevé sa chemise, il ne lui restait ainsi qu'à faire descendre son pantalon, laissant découvrir son caleçon, sur lequel était imprimé un code binaire. 10110100. Il grogna doucement à la vision de celui-ci, bien sûr, n'aurait-il pas pu choisir de mettre son habituel caleçon noir ce matin ? Cependant, il cessa bien vite de pester mentalement alors que Clarissa se saisissait de ses lèvres à nouveau, le distrayant, le touchant avec sa grâce, lui qui ne méritait pas si divine créature. Il saisit sa cuisse, timidement, pour l'approcher au plus près de lui. Il était porté par l'adrénaline, même si, au fond de lui, il devait l'avouer, il était terrifié. Elle avait connu beaucoup d'hommes, cela ne le dérangeait pas - jamais il n'avait porté de jugement sur cela. Seulement, par rapport à elle, il n'était qu'un novice, elle lui faisait redécouvrir des choses qu'il ne connaissait que trop peu. Ainsi, alors que ses lèvres se liaient aux siennes, que ses mains parcouraient son corps, une certaine appréhension régnait en lui. Mais c'était elle, Clarissa, la divine Clarissa, celle avec qui tout était plus simple - par moments. Cet instant était l'un de ceux ci. Au fil des minutes, alors qu'elle souriait, d'un air si sincère particulier à elle seule, elle rassurait Benny sans même le savoir, Benny qui se faisait plus entreprenant, passant sa main dans son dos à nouveau, pour aller jouer avec l'ouverture de son soutien-gorge, l'ouvrant délicatement et avec facili... Non, en réalité, ces aggraves là avaient toujours terrifié Benny. Son record pour en ouvrir une sans regarder restait quatre minutes trente deux secondes - pitoyable à son âge, il en convenait. Il se rassurait avec le fait que toutes ses ex-copines lui avaient assuré que, malgré ses maladresses, il était un hell of a lover. Toujours en est il que, concentré sur sa tâche, il ne fit aucunement attention aux bruits alentours, notamment aux coups donnés sur la porte de son bureau. Son bureau ? Merde, oui, ils étaient bien dans son bureau. Il ne se rappela ce petit détail que trop tard, malheureusement. Le visage de Peter Malhorney l'aida par ailleurs grandement dans cette tâche. Se détachant des lèvres de Clarissa, les yeux exorbités, interdit, il fixait l'élève alors que la professeur de danse classique se trouvait sur son bureau, à moitié nue et qu'il avait une main dans son dos, et l'autre sur sa cuisse. Avait-il comprit ce qu'il se passait ? Peut-être, avec un peu de chance, penserait-ils qu'ils... révisaient une pièce de théâtre. Mais malheureusement, Peter Malhorney n'avait plus dix ans, mais bien dix-sept - l'âge auquel Bennedict supposait que la plupart des garçons normaux savaient comment faire les bébés. Le psychologue, quelque peu décoiffé, sa mèche folle tirée vers le haut, défiant la gravité comme jamais, resta bloqué sur place. Le rire de Clarissa, délicieux à écouter d'habitude, plutôt dérangeant en cet instant, le sortit de sa rêverie, alors qu'elle se couvrait d'un dossier comme elle le pouvait, écarlate. Oserait-il lui dire que le dossier en question était celui de l'élève à la porte, son rendez-vous de treize heures ? Surement pas. Clarissa fut la première à bouger, beaucoup trop vite, attrapant la chemise du psychologue et s'asseyant sur la chaise de bureau. Il fallut quelques secondes pour que Benny réalise que plus rien ne le cachait, lui et son caleçon à imprimé binaire. Cependant, lorsqu'il réalisa, il s'accroupit à toute vitesse pour se cacher derrière le bureau, devenant écarlate à son tour. Et merde. Il avait déjà entendu des élèves parler dans les couloirs, émettant des théories sur la virginité du psychologue de l'école, autrement dit sur sa propre virginité. Maintenant, avec son caleçon binaire, les discutions de couloir n'allaient pas s'arrêter. Quoique... Peut-être que le fait de s'être fait prendre sur le fait avec la professeur de danse classique, enfin, la plutôt-bien-foutue professeur de danse classique, jouerait en sa faveur. Surement, en fait. Et voilà, encore une fois, Archer s'était perdu dans une logorrhée mentale. Il secoua la tête pour revenir à la réalité, alors que Clarissa demandait à l'élève pouvait il était venu. Bennedict tordit sa lèvre sur le côté, signe qu'il était un peu agacé, et lança un - faux - regard visant à réprimander la blonde. Il se gratta la gorge, reportant son attention vers l'intrus. « Tiens, Peter. Tu es... un peu en avance. Pourquoi n'irais tu pas attendre dehors ? » demanda-t-il d'une voix des plus normales. L'élève, un peu abasourdit, recula doucement vers la sortie avant d'avoir comme une lueur d'intelligence dans les yeux. « OK, ça me laissera le temps de poster cela sur twitter. » Sans un mot de plus, alors qu'il laissait un Bennedict béat d'indignation, il referma la porte. Le psychologue fit mine de parler, enfin, il essaya, sans trouver ses mots. Ils étaient foutus, c'était sûr et certain. La directrice avait surement un compte twitter, bien qu'elle avoisine les cinquante ans et possède un nokia 3310. La directrice allait surement appeler le FBI pour les faire sortir de l'école. Ils allaient prendre perpet'. La stupeur passée, il finit par... exploser de rire, comme Clarissa quelques secondes auparavant, excipant sa nervosité à retardement, réalisant ô combien fantasques étaient ces scénarios. Son fou rire dura une bonne dizaine de secondes, avant qu'il ne se tourne vers Clarissa, prenant un air sérieux. « Malin d'avoir piqué ma chemise, merci. Et moi, je me couvrais avec quoi, hein ? Avec ton débardeur rose pâle peut-être ? Il ne t'es jamais venu à l'idée que je n'avais pas envie que les élèves voient cette partie intime de mon anatomie ? Ce que tu peux être égoïste parfois, et,... » Il suspendit ses mots, passant une main dans la nuque de Clarissa pour l'attirer à lui et pouvoir de saisir de ses lèvres une dernière fois. Ce baiser avait un goût amer, oh non, il ne voulait pas qu'elle parte, du moins, pas maintenant. Cette heure de psychanalyse allait définitivement être la pire de toute son existence de psychologue. Benny se détacha de ses lèvres à regret, collant son front au sien quelques secondes, faisant courir ses doigts dans ses cheveux. Il laissa filer les secondes, avant de réaliser que chacune d'entre elle permettait à Peter Malhorney de répondre à ses mécréants de copains sur twitter. Maudits soient les réseaux sociaux ! Il l'embrassa une dernière fois puis se leva d'un coup, secouant la tête vigoureusement pour s'ôter de la tête toutes les idées vilaines qui l'assaillaient. Le jeune homme attrapa son pantalon au sol, l'enfilant avec rapidité, puis alla ramasser les agréments de son bureau qu'il avait foutu par terre. « Ce soir, chez moi ? » souffla-t-il d'un ton rauque, doucement, mais il savait qu'elle entendrait. Il ne la regarda même pas, étant quasi-certain qu'elle dirait oui - et quand bien même elle dirait non, il ne préférait pas l'entendre de face. Bon sang, ce soir paraissait tellement loin, mais déjà remplit de mille et une promesses... Il en avait la gorge nouée rien que d'y penser, rester enfermer dans ce bureau allait être une torture.
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Sujet: Re: take this feeling'n make it grow . ♡ clarissa & benedict. Mer 1 Déc - 12:27
Clarissa avait une folle envie de rigoler, et de ne plus jamais s'arrêter tant la situation était comique, mais par respect et afin de maintenir la réputation sérieuse de Benny, elle se contentait de pouffer bruyamment comme une gamine, une main sur sa bouche, dans le but de masquer ses ricanements, mais c'était en vain. Ses petits bruits laissaient croire qu'elle avait le hoquet, ou bien qu'elle était folle. Si on lui demandait, la seconde version était la meilleure, car elle pouvait lui servir d'alibi pour justifier sa présence dans ce bureau. Excepté qu'elle était à moitié nue…. Quoi que, parmi tout ces bouquins recouverts de poussière qui trônaient sagement sur les étagères, il y avait bien une quelconque thérapie, qu'ils pourraient tout deux modifier à leur guise, pour couvrir leur légère incartade au règlement de l'établissement. Le plus dur résiderait sans doute dans les dires de ce garçon, qui, les yeux écarquillés, ne semblait toujours pas vouloir repartir, comme fasciné par ce spectacle dérangeant qui s'offrait à lui. Elle reporta son attention sur lui, cherchant un éventuel moyen par lequel elle pourrait le corrompre, pour sauver sa réputation. Mais en avait-elle quelque chose à faire ? Après tout, ce job lui était tombé dessus par défaut, et bien qu'elle s'y était habituée, en aucun cas elle ne s'y était réellement attachée. Si pour garder Benny, elle devait démissionner, alors elle se sentait avoir les épaules pour se présenter devant la direc… Elle haussa les sourcils, elle même alarmée par ce à quoi elle venait de penser, elle qui pourtant avait peur de s'engager dans n'importe quel genre de relation, elle ne craignait pas mettre sa vie professionnelle entre parenthèses pour un homme… Mais qui êtes vous, et qu'avez vous fait de Clarissa Prestle ? Son coeur battait à tout rompre, et elle sursauta au son de la porte qui en claquant, la ramena à la réalité.
Elle leva les yeux vers le psychologue, et si quelques minutes encore elle hésitait quant à leur relation, qui s'était soudainement accélérée, il n'y avait désormais plus aucun doute, elle était amoureuse. Cela semblait pathétique à avouer, mais elle en avait des papillons dans le ventre, du moins cela ressemblait à ce qu'en disait ces filles nunuches dans les films romantiques, qu'elle se plaisait d'ordinaire à critiquer. Au son de son rire, elle ne pu s'empêcher de rigoler à son tour, expiant par la même occasion toutes ces nouvelles sensations, et le peu de gêne ressentit en présence de Peter. « Malin d'avoir piqué ma chemise, merci. Et moi, je me couvrais avec quoi, hein ? Avec ton débardeur rose pâle peut-être ? Il ne t'es jamais venu à l'idée que je n'avais pas envie que les élèves voient cette partie intime de mon anatomie ? Ce que tu peux être égoïste parfois, et,... » Elle sourit, mordant sa lèvre inférieure de cette mimique usuelle qu'elle faisait lorsqu'elle souhaitait se faire pardonner, puis elle attira Benny vers elle en prenant sa main dans la sienne. Elle répondit doucement à ce baiser, ne voulant pas qu'il se termine, pas maintenant, pas après ce qu'ils venaient de vivre, mais il le fallait bien pourtant. Ce n'était pas raisonnable, et pourtant, elle aurait souhaité le kidnapper - bien qu'en son humble avis, elle était persuadée qu'il n'émettrait aucune objection -, et passer le reste de la journée chez elle, dans son grand lit, blottis l'un contre l'autre à manger de la glace. Elle le laissa toutefois s'échapper à contrecœur, et elle se leva à son tour, ramassant ses quelques affaires qui trainaient un peu partout. Elle se mit de dos, et retira la chemise en prenant soin de ne pas la froisser davantage pour enfiler son débardeur, ainsi que son vieux survêtement, puis elle attacha ses cheveux à la va vite.
« Ce soir, chez moi ? » Elle déposa le bout de tissus qu'elle lui avait emprunté, et chercha son regard du clin de l'œil, bien qu'il la fuyait. Elle ne pouvait pas le blâmer pour ça, la dernière fois qu'il avait osé s'étendre davantage sur ce qu'il ressentait, elle était partit sans un mot, le laissant seul face à ses démons. Tout ce qu'elle avait entreprit cette dernière heure, aurait dû lui prouver, qu'elle était désormais sûre du tournant qu'ils s'apprêtaient à prendre ensemble, mais elle comprenait qu'il ait encore une certaine réserve. Elle pencha la tête en arrière, affichant une petite moue contrariée, qui lui donnait l'air de ressembler à un canard. « Et bien si Teddy Bear peut tolérer ma présence… » Elle acquiesça du menton, dans le genre "hinhin je t'ai eu", et contourna le bureau pour s'approcher de Benny. « Dans ce cas je viendrai… » Elle se pencha en avant sur la pointe des pieds, et l'embrassa sur la joue, une lueur malicieuse au fond de ses prunelles. « …Sûrement » Acheva t-elle avec une dernier sourire, tout en séloignant vers la porte qu'elle referma rapidement, avant de s'adosser contre. Dans le couloir les élèves passaient indifféremment sans la remarquer, il n'y avait aucune trace de Peter. Tout les visages se succédaient devant elle comme tout les jours quand elle marchait dans l'établissement, et pourtant parmi la foule, elle se distinguait, rayonnant un petit plus que l'ordinaire. Elle avança d'abord mollement, puis plus fièrement, ses poings étaient serrés le long de ses hanches, elle se retenait de ne pas faire demi tour en courant, et de revenir vers Benny. L'attente serait longue jusqu'au soir, elle avait l'impression d'avoir tellement de choses à lui dire, et si peu de temps pour le faire.
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Sujet: Re: take this feeling'n make it grow . ♡ clarissa & benedict.
take this feeling'n make it grow . ♡ clarissa & benedict.