NEVA ☂ don't dream your life, live your dreams | FINI

TIME TO KNOW US
Patronyme : Je m'appelle Neva, prénom tout droit sorti de l'imagination débordante de mes parents. Je le trouve plutôt pas mal, étant donné qu'il est simple mais original. Néanmoins, j'aurais aimé qu'il soit un peu plus long, allez savoir pourquoi ! Et puis bien évidemment, la petite déception de ma jeunesse, je n'ai jamais connu quelqu'un avec le même prénom que moi ! Sinon, mon nom de famille, j'y tiens beaucoup car cela me rappelle qui je suis et d'où je viens. Bee, celui de mon père, est très court et c'est donc pour cela que j'ai voulu ajouté celui de ma mère, Demoor, qui fait très femme. Enfin voilà, vous savez tout de mon patronyme, Neva Bee-Demoor.
Date et lieu de naissance : 26 avril 1982 à Los Angeles
Origines, nationalité : Américaines & anglaises
Emploi/études : Professeur de danse classique à la Atlanta School Ballerinas

SUMMARY OF EPISODE
Caractère : Les présentations. Souvent la chose la plus dure dans la vie. Devoir dire qui on est, ce qu'on fait, pourquoi on agit de telle ou telle manière, se justifier, expliquer. Parfois, ce dont on a envie, c'est juste de vivre. Vivre comme on l'entend, sans avoir pour autant à rendre des comptes. Faire ce que l'on a envie de faire au moment on l'on veut. Mais c'est comme ça. Certaines personnes, 99 % des humains en fait, désirent savoir qui on est. Avoir de longues conversations avec nous afin de pouvoir nous cerner, nous comprendre. Ils veulent tenter de trouver ce qui fait que l'on est nous, que l'on est unique. Alors avant que l'on essaye de tout savoir de moi, je vais le dire, ici. Je vais expliquer qui je suis, ou du moins, qui je crois être. Je suis une personne assez intelligente. En disant ça, on pourrait croire que je me vante, que je suis quelqu'un de plutôt sur d'elle, qui, au lieu de reconnaitre ce qu'elle est vraiment, préfère embellir la vérité. Et bien non. Tout d'abord, si je me considère comme tel, c'est tout simplement car c'est la pure vérité. La lecture, les bouquins que je lis, en sont pour beaucoup. Je peux, lorsque je suis dans ma période « amoureuse de la solitude et de la philosophie », me plonger dans des lectures pendant des heures et des heures. J'apprends pas mal de chose sur la vie, sur ce que pensent les gens de cette terre. Ça m'aide à réfléchir sur moi-même, voilà tout. Sinon, j'aimerais revenir sur un point. Un peu plus haut, j'ai dit qu'on pourrait croire de moi que je suis quelqu'un d'assez sur d'elle. Pour vraiment dire la vérité, je suis plutôt le contraire. Je n'ai pas vraiment confiance en moi, notamment depuis que j'ai été recalé à mon examen. Je l'avais acquit grâce à la danse, ma passion, mais en une seule minute, je l'ai perdu, à jamais je pense. Mais ce n'est pas pour autant que je suis une personne renfermée. Au contraire, je suis plutôt extravertie, souriante, drôle et attachante. J'aime faire la fête, m'amuser et tout ce qui s'en suit. Néanmoins, comme toute personne qui se respecte, j'ai des défauts. Je suis une personne colérique, explosive et franche. Lorsque je pense quelque chose, je n'hésite pas à le dire, quitte à être parfois trop dure.

10 things :
→ je suis née à Los Angeles, de parents assez pauvres. Je n'ai donc pas connu toute la luxure que certains ont, mais je considère tout cela comme quelque chose de plutôt bénéfique car j'ai appris ce qu'était vraiment la vie et à faire des efforts pour les objectifs que je voulais atteindre.
→ depuis mon enfance, ma passion est la danse. C'était quelque chose sans laquelle je ne pouvais pas vivre et ça l'est toujours d'ailleurs. Si je pouvais, je resterais mes journées entières à danser, dans mes chaussons et à sentir cette sensation de légèreté.
→ je suis professeur de danse classique à la Atlanta School Ballerinas depuis maintenant deux ans et j'adore enseigner ma passion.
→ avant d'être nommée professeur de danse, j'ai moi-même étudié ici. J'étais l'une des plus prestigieuse, mais malheureusement, tombant dans la drogue et l'alcool, j'ai échoué à mon examen final. Cela m'a fait énormément souffrir mais cela a eu l'effet d'un électrochoc. J'ai immédiatement arrêté de prendre ces substances, je suis redevenue clean et j'ai tenté, tant bien que mal de me remettre à ma passion.
→ afin de pouvoir étudier dans cette fameuse école, j'ai du quitter mes parents ainsi que toute ma famille et mes amis pour déménager à Atlanta. J'ai dis au revoir à Los Angeles, ville de mon enfance, et depuis, je n'y suis jamais retourné. Mes parents viennent me rendre visite de temps en temps mais je n'ai plus aucune nouvelle de mes anciens amis.
→ je couche avec un des élèves de l'école où je suis professeur. Notre relation était, au départ, purement physique et je ne me suis pas rendu compte de la gravité de mon geste. Jamais je n'aurais du faire ce que j'ai fais et désormais je le regrette. Le pire étant que je ne peux le quitter car je commence à avoir de réels sentiments pour lui, ce qui me ferait trop de mal. Pour le moment, nous restons donc cachés quand nous nous voyons, mais cette situation ne peux plus durer et il faut que j'agisse avant de mettre définitivement fin à mon rêve, à ma passion.
→ lorsque je suis stressée, je ne cesse de me toucher les cheveux, un moyen pour moi de décompresser. Je me mordille légèrement les lèvres également.
→ j'aime passer du temps à danser, et même si j'aurais préféré devenir une grande danseuse étoile, je suis heureuse d'enseigner ce que j'aime. J'essaye en même temps de leur apprendre les bases de la vie et j'éprouve un réel plaisir à travailler avec eux.
→ je ne bois plus d'alcool depuis trois ans maintenant par peur de retomber dedans et de revivre cette souffrance qui a causé l'arrêt de ma passion.
→ à côté de la danse, je lis beaucoup et c'est une sorte échappatoire quand tout va mal. En ce moment, je me suis d'ailleurs attaqué à la confection d'un manuscrit, qui j'espère pourra être publié un jour où l'autre. Très peu de personnes sont au courant, et c'est mieux ainsi.

LET'S INTERVIEW

Depuis combien de temps êtes-vous à Atlanta ?
Cela fait sept merveilleuses années que je suis à Atlanta. Avant, j'habitais à Los Angeles avec des parents plutôt pauvres, ou du moins qui arrivaient à s'en sortir tout justement. A mes vingt et un an, j'ai décidé de partir pour la Atlanta School Ballerinas et d'enfin pouvoir apprendre ma passion depuis toujours. Lorsque j'ai annoncé la nouvelle à mes parents, ils ne l'ont pas très bien pris, du moins au début. Ils voulaient que je reprenne leur boutique et rêvaient que mon avenir soit auprès d'eux. Néanmoins, ils continuent toujours de me donner des nouvelles, même si je sens bien que cette relation n'est plus toujours la même. J'ai réussi à entrer dans l'école et grâce à mon talent j'ai pu obtenir une bourse. Au bout de mes quatre années d'études et ayant raté mon examen, j'ai décidé de devenir professeur de danse. Désormais, ma vie est ici et je n'aime pas jeter un coup d'œil dans le passé. Mon ancienne vie est derrière moi, et cette ville m'a permis de devenir ce que je voulais être. J'ai loué un appartement, je me suis fait de nouveaux amis, et tout me va très bien comme ça. De plus, Atlanta est une très belle ville, qui fait désormais partie intégrante de moi et jamais je n'aurais pu croire la connaître aussi bien.
Que vous évoque la danse ?
La danse est pour moi synonyme de passion. En effet, je pratique la danse classique depuis mon enfance et elle a toujours eu une importante sur-dimensionnée dans ma vie. Jamais un jour sans danser, jamais un jour sans rêver. Le rêve. Je crois que cela caractérise bien ce que je pense de cette activité. J'ai toujours voulu pratiquer la danse, en faire mon métier. Certes, mon plus grand rêve était de devenir danseuse étoile, mais j'ai découvert que l'enseignement de ce que l'on aime le plus dans la vie est tout aussi magique. On doit apprendre à des jeunes la danse, mais aussi la passion et la vie. En fait, le mot danse qu'évoque un tas de choses. Car même si je viens de dire qu'il me faisait penser au mot « rêver », il est également synonyme de déception. Déception d'avoir échoué, d'avoir trahi la confiance que m'avait donné mes propres professeurs. Drogue, alcool. J'ai énormément souffert mais tout cela est désormais derrière moi et j'essaye de ne plus y penser. Par conséquent, si je ne devais garder qu'un seul mot, je dirais « passion ».

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Commentaire : le forum est sublime