Sujet: « Passion is a dangerous way. Take precaution with your heart. » ♣ KENNEDY Mar 5 Oct - 19:14
CAN'T READ MY, CAN'T READ MY, CAN'T READ MY POKER FACE.
Aujourd'hui avait été une longue et dure journée, comme tout celles que l'on passe dans une école de danse. Aprés tout, si vous n'étiez pas au courant de la labeur demandée, vous ne savez pas ce qu'est réellement la danse. Aprés les cours, j'avais décidé de m'attarder dans la salle de danse, non pas pour travailler ma chorégraphie ni mes placements pour mes tours. Juste pour décompresser. Vous vous dites, ce mec est fou ! Il passe toute la sainte journée à danser et il en redemande le soir. Mais quand on est passionné, on ne compte pas et comme cela se sait : la passion peut dépasser les bornes. C'est souvent le cas voire tout le temps. Une passion peut entrainer quelqu'un dans une pratique d'une displine artistique à l'excés mais aussi l'entrainer à franchir les limites entre professeur et élève. C'est ce qui s'est passé pour moi. J'ai une passion - et un amour - dévorant pour ma professeur de classique : Mademoiselle Papershine. La plupart des élève ne peuvent, pour ainsi dire, pas la voir en peinture. Ils la trouvent horrible, méchante et vraiment exigeante. Ce qui est en partie vrai mais elle a ses raisons. Que s'est t-il passé ?, me direz-vous. Je vous répondrais que ce n'était pas du tout préméditer. Je n'ai jamais fantasmé sur une de mes professeurs et puis ce n'est pas du tout mon genre de faire cela. Mais là, c'était différent. Il y avait une attirance vraiment indéniable et à laquelle je ne pouvais résister. Kennedy a un de ses pouvoirs d'attraction sur les personnes - surtout les hommes - phénoménal ! Cela me met souvent hors de moi mais je ne le montre pas. Depuis notre "premiére fois", je ne peux détacher mon regard d'elle, je ne pas non plus comprendre comment j'arrive à l'ignorer en cours. Evidemment, cette tache est assez difficile pour moi car cela m'est de plus en plus ardu de me concentrer en classe surtout lorsque sa chevelure rousse est dans les parages. Je sais bien que je n'ai aucun droit sur elle et je n'ai pas non plus l'exclusivité. Et oui, Melle Papershine ne se contente pas seulement de moi mais aussi d'autres jeunes hommes. Elle ne me l'a jamais avoué mais je le vois bien, je ne suis pas un imbécile mais je ne dis rien. J'appuyais sur le bouton play de la chaine stéréo. La musique se déversa alors des hauts parleurs, "Skin Tight" des Scissors Sister. D'accord, ce n'est pas du tout classique mais bon, j'aimais aussi danser sur des musiques modernes. J'ai dansé pendant plus d'une heure et demie, je sentais la fatigue affluée en moi. Et la fatigue était la pire ennemie pour un danseur, c'est ce qui accroisser les "chances" de se blesser ! Je m'avance alors vers les barres et je me mets alors en position pour m'étirer. Je développe ma jambe et la positionne sur la barre et "m'allonge" dessus. A la fin du cours de danse, j'étais parti assez rapidement et je ne m'étais pas étirer. J'inspire et je souffle puis je change de jambe. En essayant de me vider la tête.
Sujet: Re: « Passion is a dangerous way. Take precaution with your heart. » ♣ KENNEDY Jeu 14 Oct - 20:59
i don't care what the people may say about me
Comment j'avais découvert que l'hiver commençait vraiment à pointer son nez à Atlanta ? Simplisme : ces plaintes d'inconnus que j'avais croisés dans la rue ce matin-là. "Mes mains, mes jambes, mes ceci, mes cela" ; pourtant, je ne comprenais pas cette haine contre le retour des gelés. Pour moi, c'était une mise en joie, un changement, quelque chose de nouveau et d'agréable : il est pourtant courant de se plaindre de la chaleur en même temps non ? Alors, je ne suis pas certaine d'être la plus paradoxale. En découvrant donc cette atmosphère des plus glaciales - dans tous les termes - j'avais laissé un sourire s'étaler sur mon visage. Aussi rare était-il, comme je n'avais encore pas pénétré dans essentielle de de l'école, je pouvais me permettre ce petit écart. J'avais même oublié cette sensation des plus agréables : de se sentir bien. La monotonie, l'impression d'avoir raté sa vie, les élèves ... Vraiment rien de très reposant. La journée qui s'annonçait allait loin d'être tel, mais maintenant que j'étais habituée à vivre avec ce n'était même pas le plus choquant. De plus, je ne savais qu'à la fin de la journée, je passerais un peu de temps avec un de mes élèves, en cours particulier diront nous. Sauf que mes cours particuliers à moi, étaient un peu spéciaux puisque intime. En effet, cette - sale - manie que j'avais pris de coucher avec mes élèves était aussi très réconfortante. Avec eux, je me sentais aimée, j'oubliais mes ennuie et puis, je me sentais importante, chose qui n'était pas arrivée depuis un moment. Face à n'importe quel élèves de l'établissement, j'apparaissais plutôt comme une mégère sans coeur ce qui, au fond, n'étais pas tout à fait faux. C'était bien cette image que je donnais malheureusement. Sauf que je ne me suis jamais vu autrement : une professeur de danse classique laxiste, non mais vous voulez rire ? Cette pensée ne m'a jamais traversé l'esprit. Je n'ai jamais vu d'autre comportement à adopter et après tout ce que j'ai enduré avec mes parents, il faut bien que je me "venge" ? Enfin, le mot est fort pour le peu que je fais subir à ces pauvres larbins insouciant de ce que leur réserve l'avenir. Eux ont encore des rêves, eux pensent encore pouvoir réussir plus tard et percer en tant que danseur étoile, le plus grand de tous les temps. Erreurs. A chaque nouveau court, à chaque fois cette erreur me sautait un peu plus aux yeux. Mais il fallait que je fasse avec comme toujours.
J'avais encore aujourd'hui fait avec cette autre envie d'étriper ces petites pestes du premier plan, je pouvais lire dans leur yeux cette façon de me narguer. Elles pensaient toutes que je n'étais pas capable de reproduire ces mouvements aussi bien qu'elles. Je le savais, leurs yeux en disaient autant que le dirait leur bouche. Alors, quand enfin les élèves m'avaient laissés tranquille, j'étais partis m'exiler dans mon bureau : pas de douche tout de suite, car je devrais croiser mes congénères et finir en beauté la journée par une discussion entre prof ne m'attirais pas du tout. Je m'étais donc lancé dans un rangement de paperasse, car de nature très organisée. Et puis, alors que je jetais un coup d'oeil à ma montre, je m'étais rendu compte qu'une heure était passé. Une heure ! Tous les élèves étaient partis, chose qui aurait dû me ravir, mais bien au contraire, je lâchais un grand soupire en m'affalant sur ma chaise. Ma soirée en compagnie d'un beau et jeune danseur tombait à l'eau. En secouant avec ardeur la tête, je rassemblais sans vraiment d'attention mes affaires. Puis je me dirigeais vers la salle où s'était déroulé mon dernier cours pour récupérer encore quelques affaires que j'avais étalées. Je changeais décidément ces derniers temps. C'était une sensation étrange que de se voir partir vers d'autres horizon, de devenir ce que je n'aurais jamais pu imaginer. Et puis, au moment d'entre dans la salle, je remarquais que, à cette heure tardive, de la musique s'en échappait encore. J'aurais su m'en rendre compte plus, mais non, ce n'était que maintenant alors que j'avais faillit briser l'équilibre précaire de ce danseur bien particulier. Ce danseur dont je connaissais les moindres gestes, les moindres pensées et les moindres parties de son corps. Alors que je l'installais pour l'admirer, lui n'avais pas remarqué. Je n'étais pas vexé, bien au contraire ce spectacle m'enchantait plus que n'importe quel autre. Et puis, au même moment que la musique, il avait stoppé tout mouvement avant de s'étirer sans encore remarquer ma présence. Alors, le plus discrètement possible, j'avais déposé mes affaires sur le sol et m'étais approchés du jeune homme très concentré dans ses étirements. Comment faire pour ne pas le brusquer ? Je ne voyais qu'une solution, me manifester lentement et tendrement. Je fis donc glisser ma main droite le long du même bras du jeune homme et bien qu'il émit un léger geste de recul, je sentis que juste après c'était sa détente et son plaisir qui passaient avant tout. M'approchant tout autant de lui collant bientôt le plus de parties de mon corps au sien, je murmurais. « J'en connais plus d'un qui sont partis depuis des lustres et qui te tanneraient volontiers pour ta présence tardive ici ... » Cette façon se contracter les omoplates quand il souriait, de pencher la tête pour mieux respirer mon parfum je les connaissais par cœur : c'était un Antwann tout craché. « Bonsoir mon ange. »
« Passion is a dangerous way. Take precaution with your heart. » ♣ KENNEDY