BERRY ♣ dancing in the street

BERENICE ISADORA KOUTOVSKI

AUTOBIOGRAPHY
Bonjour, je m'appelle Bérénice Isadora Koutovski. Comme vous pourrez le remarquer, mon nom est d'origine russe, ainsi que mon deuxième prénom, Isadora, qui me vient de mon arrière grand-mère du côté maternel qui est décédée le jour où ma mère a appris qu'elle était enceinte. Bérénice n'a aucun rapport avec des personnes de ma famille, c'est simplement dû à l'histoire éponyme dont une représentation théatrale passée durant la grossesse de ma mère et mes parents avaient beaucoup aimé ce prénom. Je suis née le 26 Juin 1989 à St Petersbourg où j'ai vécu les cinq premières années de ma vie avant de partir en France, en Provence où vivent mes grands-parents maternels. J'ai aujourd'hui vingt-et-un ans, et j'étudie à la Atlanta School Ballerinas, ça a toujours été un rêve pour moi de devenir danseuse et je peux enfin réaliser mon rêve. J'ai une soeur jumelle, Ignesa avec qui je m'entend vraiment bien, c'est, on pourrait dire, mon talon d'achille, je ferais tout pour elle, vraiment tout, et j'en ai pourtant déjà fais beaucoup.

PREVIOUSLY IN YOUR LIFE
Votre parfum préféré ? Cette odeur qui prenait une place entière en moi quand j'allais chez mes grands-parents, un mélange de vieux livres, lavande provençale et tarte tartin. Elle m'a suivie pendant une bonne période de ma vie et je n'hésiterais pas pour la reconnaître parmi tant d'autres. Mon parfum est Parisienne de YSL, c'est un cadeau d'une amie, je l'aime bien je le trouve à la fois léger et class comme la parisienne.
Votre couleur favorite ? Azur car c'est la couleur des yeux de la plupart des membres de ma famille. C'est la couleur de ceux de ma mère, de ma grand-mère, de mon grand-père, de mon arrière grand-mère, de ma soeur et de moi-même. Cette couleur nous unit à jamais, c'est comme une preuve que j'appartiens bel et bien à la famille Koutovski.
Votre projet d'avenir lorsque vous aviez dix ans ? Intérieurement, devenir danseuse, devant les autres : celui de mes parents, avocate. Ca a toujours été leur rêve : voir leur fille poursuivre le même chemin, mais moi ça ne m'a jamais brancher. J'ai eu peur de leur réponse, pourtant quand ils l'ont appris ils n'ont rien dis et ont accepté de m'envoyer ici.
La citation qui résume votre vie ? "Pour rester soi-même dans un monde qui s'évertue jour et nuit à vous rendre comme n'importe qui, il faut gagner la plus rude bataille qu'un humain puisse livrer. Et cette bataille n'a pas de fin" Cummings. On m'a toujours dis qu'il fallait être un peu différent, qu'il fallait être orginal et c'est pourquoi lorsqu'il m'a dit être gêné de sa différence j'ai été étonné. Je trouve ça tellement beau de pouvoir être différent, les gens différents sont plus beaux que les banales.
Le chanteur qui a bercé votre enfance ? Je ne pourrais plus jamais entendre une chanson de Police sans avoir un souvenir qui refait surface. Vous savez, j'en ai écouté, il n'y avait sûrement pas un jour sans qu'une de leur chanson ne passent. Dans toutes les occasions, à n'importe quel moment mon père me les faisait écouter. Leur chanson, je les connais presque toute par coeur et si un jour, j'ai une fille, je l'appellerais sans aucun doute Roxanne.
La honte de votre vie ? J'étais jeune à l'époque et j'avais déjà eu quelques différents avec des filles de ma classe qui pour une raison inconnue ne me supportait pas. Un jour, alors que nous sortions de sport je les vis toutes trois se regardaient d'un air entendu avant de se taper dans les mains. La professeur arrivant à notre hauteur, l'une des filles fondit en larmes, disant qu'elle avait perdu son bracelet, un bracelet qui coutait très cher et qui avait en plus pour elle une valeur sentimentale. Elle m'accusa, directement, disant que j'avais du le prendre pour le revendre et gagner de l'argent, la professeur lui demanda si elle était sûre, lui disant que c'était mal d'accuser sans preuves alors une de ses amis proposa de fouiller mon sac. Après m'être défendue tant bien que mal, je n'étais pas une menteuse ni une voleuse. Elle arracha le sac de mon épaule et ouvrit une petite poche, devant, en en sortant le bracelet. Je me suis faite renvoyée de l'école, sous prétexte qu'ils n'acceptaient pas les voleurs dans l'établissement, pourtant, je n'avais rien voler, elles avaient dû simplement glisser le bracelet à l'intérieure pour que je me fasse renvoyer.

DREAM YOUR LIFE
Bien que je n'ai passé que cinq ans en Russie j'ai quelques souvenirs de là-bas. Je vivais à St-Petersbourg, la ville la plus belle au monde, d'après moi. Et puis mon grand-père maternel qui vivait en Provence, en France, atterit à l'hopital et mes parents décidèrent de partir là-bas pour être plus proche de la famille qui nous restait mes autres grands-parents étant décédés alors que mon père était jeune. Je n'ai jamais pu retourner en Russie, mais j'espère un jour pouvoir aller là-bas, là où sont mes racines. La suite de cette histoire se déroule donc en France, en Provence.

Jusqu'alors j'ai toujours cru que, comme mes parents le souhaitaient, je finirais avocate, comme eux. Que je défendrais de justes causes mais aussi des moins justes car tout le monde doit pouvoir être défendu. Que je les rendrais fiers. Et puis, il y a quelques mois, ils m'ont emmenés voir Casse-Noisette à l'opéra. Les mots sont faibles pour décrire ce que j'ai ressenti. Se fut comme un coup de foudre, vous comprenez ? Je n'étais plus celle qui était venu le voir, j'avais changer, voir ces danseurs sur scène m'avaient changée. Je savais à présent que je ne serais jamais avocate, je ne les rendrais jamais fiers, que j'étais faite pour être comme eux, sur scène, et pour danser.
Fruit du hasard ou non, peu m'importe, mais je n'étais apparement pas la scène de ma famille a aimer la danse. Alors que j'étais chez ma grand-mère, qui habitait dans la maison de sa mère décédée dont je tenais le prénom, je montais au grenier, comme habituellement car c'était là ma pièce préférée. Laissant mes yeux s'habituer à la pénombre, je respirais profondément m'emplissant des odeurs de vieilles affaires mélangées à la poussière. Quelque chose avait changer, le gros fauteuil n'était plus à sa place et à l'endroit où il se tenait précédemment il y avait une vieille male recouverte de poussière. Soufflant dessus pour en enlever une couche, je l'ouvris, précautionneusement. C'était une véritable caverne d'Ali Baba. A l'intérieure se tenait de nombreuses affaires de danse : des vieux collants troués, des chaussons usés, des tuniques, de quoi faire un chignon, mais aussi une paire de collant neuf et des chaussons encore emballés. Je ne comprenais pas à qui cela pouvait appartenir, jamais on ne m'avait parler d'une danseuse dans la famille et ma grand-mère changeait toujours de chaîne à la TV dès que passait une émission sur la danse, cela ne pouvait être elle. Cette dernière montant les escaliers pour m'inviter à venir gouter, je refermais rapidement la malle et sortais à la course. Quelques jours plus tard, elle m'appella, me demandant de venir chez elle, seule, sans ma soeur. J'obtempérais. Elle m'acceuillit sur son vieux fauteuil habituel, la malle ouverte devant elle. Je fus prise de panique, j'allais sûrement me faire gronder pour avoir fouiner. Pourtant, à force de l'observer je ne remarquais aucun signes de colère, juste que son visage était marqué par des souvenirs sûrement douloureux. « Assis-toi », qu'elle me dit alors que je prenais place non loin d'elle dans un autre fauteuil. « Tu n'as jamais connu ma mère. » J'acquiessais. « En as-tu déjà entendu parler ? Qu'a-t-on dit sur elle ? » Je réfléchissais, choisissant mes mots. « On m'a dit qu'elle avait eu une histoire assez tragique, mais je n'en ai jamais plus su. Son visage était impartial. « Bon très bien, très bien. » Marmonna-t-elle. « Alors, il est temps pour toi de savoir, écoutes bien, je ne repêterais pas. Ma mère était une grande danseuse. Elle te ressemblait beaucoup. Elle avait les mêmes yeux, les mêmes longs cheveux, les mêmes traits fins, le même physique, alors tu te doutes bien qu'elle n'a pas trop peinée à se faire embaucher du premier coup. Elle devint rapidement très populaire, elle était l'étoile montante de France, on avait bien besoin de se changer les idées, à cette époque, avec la guerre. Alors elle intégra de grandes compagnies, elle fit des représentation de Roméo et Juliette, du Portrait de Dorian Gray et autres toutes plus connues les unes que les autres. Mais Casse-Noisette changea sa destinée. Il faisait très froid à cette époque, environ -20°C et de nombreux danseurs étaient absents. La salle étant pleine, ils ne pouvaient abandonnés et les danseurs présents durent remplacer les autres. Comme elle connaissait de nombreux rôles, ma mère dut remplacer deux personnes. Ah, si seulement ils avaient été présents ce soir, là. » Elle fit une courte pause, portant la main au pendentif autour de son cou puis reprit. « Il y avait une partie plus difficile, vers la fin, et elle était déjà à bout de force. Le froid l'avait beaucoup affaiblis, de plus elle sortait tout juste de sa grossese pour moi, et elle avait danser trois fois plus qu'en temps normal. Alors qu'elle effectuait un saut, elle tomba de la scène, personne ne fut en mesure d'expliquer comment cela était arrivé mais elle se retrouva au sol, immobilisée. Elle ne put plus jamais danser à nouveau. » Je trouvais cela tellement triste. « Mais que lui est-il arrivé ? » Elle me regarda, comme surprise de m'entendre, et je m'en voulus d'avoir été si curieuse. « Je ne sais plus, exactement, ma mémoire défaille, mais ses jambes furent paralysées alors elle ne put plus jamais remonter sur scène. Elle avait 22 ans quand elle fut condamnée à rester en fauteuil roulant toute sa vie. Mon père étant parti dès qu'il avait appris sa grossesse, ma mère dut m'élever toute seule même si c'était difficile avec son fauteuil. Cette malle lui appartenait, elle avait une chambre avant, à l'étage, mais elle ne fut jamais capable d'y retourner et la malle y resta jusqu'à aujourd'hui. Je me souviens que, plus jeune, je l'avais ouverte, par curiosité mais je l'avais ensuite perdue et puis, il y a quelques jours, des hommes sont venus pour quelques travaux et durent déplacer le fauteuil, c'est là que je la revis. Je n'osais l'ouvrir, sachant ce qui se trouvait à l'intérieure. Tu connais la suite. » Je me sentais mal à présent, je n'aurais pas du l'ouvrir. « Je m'excuse de.. D'y avoir toucher. » Elle chassa cette idée de la main. « Ce n'est rien, je savais qu'un jour ou l'autre je finirais par devoir la ré-ouvrir. Tiens, sois gentille, sers moi une tasse de thé, s'il te plait. » J'agissais, lui donnant la tasse. « Et toi, tu as déjà danser ? » Elle me regarda comme si je lui demandais une chose incongrue. « Non, jamais. Je n'ai jamais voulu essayer. Jusqu'à sa mort, je n'ai jamais entendu parler de la danse, elle refusait de regarder des émissions dessus, de voir quelqu'un danser et je me suis fais punir plusieurs fois pour avoir essayer alors je n'ai plus jamais voulu en entendre parler, la danse avait fais beaucoup de mal à ma mère et je lui en aurais fais si je m'y étais mise. Avec du recul, je pense que si elle ne voulait pas que je danse c'était simplement par peur qu'il m'arrive la même chose qu'à elle, ce qui est naturel, au fond. » J'acquiesais. « Je crois savoir que tu aimes ça, toi. Quand j'ai vu tes yeux si brillants l'autre jour à l'opéra, et que tu avais les mêmes quand tu es descendue du grenier, je me suis demandée ce qui avait pu autant t'émerveiller et puis lorsque j'ai vu que la malle avait été ouverte, cela m'a mis la puce à l'oreille. » Encore une fois j'acquiessais. « Oui, j'aime beaucoup la danse, même si je n'ai jamais pratiquer. L'autre fois, quand nous sommes allés à l'opéra, ce fut une sorte de déclic, c'était la première fois que je voyais un spectacle de danse mais je suis tombée sous le charme. » Elle ferma la malle et la poussa vers moi. « Alors je te l'offre, prend-la si tu veux me faire plaisir, elle ne fait que me faire penser aux souvenirs et il est mauvais pour une vieille femme comme moi de vivre dans le passé et puis elle te sera plus utile qu'à moi. Avec un peu de chance, ses affaires t'iront. » Je passais mes bras autour de son cou, sans réfléchir puis me reprit, je ne devais pas être aussi émotive. « Merci, merci beaucoup. Je m'excuse mais je vais devoir rentrer, il est l'heure. Je repasserais avec Ignesa, encore merci. »
En effet, les affaires m'allèrent à merveille : les chaussons étaient à ma taille et la tunique ainsi que le collant n'étaient ni trop grands ni trop petits, juste ce qu'il faut. Je cachais la malle dans mon placard n'en parlant ni à mes parents ni à ma soeur. Deux mois plus tard, c'était la rentrée. Alors que je marchais dans les couloirs de mon nouvel établissement avec ma soeur jumelle à mes côtés je fonçais dans un élève, un grand, il devait avoir au moins deux ans de plus que moi. Je le regardais, assise au sol, il était beau. Il me tendit sa main et un sourire m'aidant à me relever puis il vit que je fixais des papiers qu'il tenait serrer contre lui qui parlait d'une école de danse, en France et tourna imméditement les talons, partant presque à la course. Je ne comprenais pas ce qui l'avait piquer, quelques minutes auparavant il me relevait gentiment et je me demandais si c'était que je l'avais gêné à fixer ses affaires. A midi, je me retrouvais seule. C'était le premier jour, je n'avais pas encore d'amis et ma soeur avait cours de piano. Je relevais la tête, quelqu'un avait posé son plateau en face du mien. « Je peux m'asseoir ? » J'acquiessais. C'était le garçon du couloir à la manière si étrange. « Excuse-moi d'être parti aussi vite toute à l'heure. » J'étais étonnée, on ne se connaissait même pas, il n'avait pas de compte à me rendre. « Ce n'est rien. J'avoue avoir trouver cela assez étonnant, mais après tout tu fais bien ce que tu veux, je ne te connais même pas. » Il sourit, gêné. « Je m'appelle Zephyr.» « Et moi Berenice. Alors, tu aimes la danse ? » Et voilà que je recommençais à faire ma curieuse. « Oui, mais je trouve cela assez gênant. » J'étais étonnée. « Mais pourquoi donc ? » « Et bien, parce que je suis un garçon, et que je suis donc sensé aimer le rugby, la boxe, mais moi, c'est la danse. » « Je trouve cela génial, au contraire, tu te démarques. » Il semblait pensif. « Tu as peut être raison, au fond. Tu aimes ça, toi ? » Un grand sourire étirait mes lèvres alors que j'acquiessais. J'aimerais beaucoup être danseuse, mais.. je n'ai jamais danser. » Cela pouvait paraître bizarre de rêver de quelque chose que je ne connaissais pas, mais j'aimais la danse et je savais que cela me plairait. « Je vois.. Hum, que dirais-tu de me retrouver après les cours ? On pourrait voir de quoi tu es capable ? » J'acceptais puis il partait. Le soir, je me rendais à l'endroit prévu, il ne vint pas. Je ne sais trop ce que j'attendais de lui mais j'aurais aimer qu'il soit là, je rêvais depuis toujours de danser et il pouvait m'en donner la chance, mais il ne vint pas, et j'attendis seule deux heures, pleine d'espoir. Je finis par prendre sur moi, il ne viendrait pas, il avait juste voulu bien rire de moi. Le lendemain, je ne le vis pas, le surlendemain non plus. Puis se fut le week-end et j'oubliais quelque peu l'évènement. Le lundi suivant il me courrut après dans le couloir s'excusant de n'avoir pu venir, je le coupais, il n'avait pas à se justifier, c'était juste.. dommage. Quelques heures plus tard, je trouve une lettre dans mon casier « Excuse-moi, encore une fois. Je ne sais pourquoi je m'excuse alors que l'on ne se connait même pas, mais bon, je ne veux pas... Je n'ai pas pu venir à cause du décès de mon arrière grand-tante, je ne la connaissais pas mais j'ai dû aller à son enterrement. J'espère que tu comprendras et que tu viendras ce soir. » Me retournant, je le vis qui me surveillait de derrière une porte, je souris, il comprendrait, je ne lui en voulais pas. Le soir, il me retrouva cette fois et il me fit danser. Je laissais mes pas me menaient où ils le voulaient, je ne réfléchissais pas à mes gestes me laissant juste aller sur la musique. Il dit que j'étais douée, très douée alors que j'imprégniais ses mots en moi à jamais. Pendant toute l'année scolaire nous nous retrouvâmes le soir, pour danser, seulement danser. Mes parents n'étaient au courant de rien, c'était un peu comme un amour secret, un amour secret partagé pour la danse. Il passa son BAC, qu'il eut avec mention et m'apprit qu'il partait dans une école aux USA, et que, s'il le voulait, il pouvait m'emmener avec lui, qu'il avait montrer des vidéos de moi à la directrice et qu'elle acceptait. Le soir, j'expliquais tout à mes parents, l'opéra, la malle, Isadora, le jeune homme, les cours du soir et enfin l'école. Je m'attendais à m'en prendre plein la tête, à m'entendre dire que je devais oublier ses sottises, mais rien, ils ne dirent absolument rien. Apparemment je n'étais pas la première à demander à partir, ma soeur avait trouver une bonne école où jouait du piano là-bas, aux Etats-Unis alors ils acceptèrent, ils nous demandèrent de faire l'année prochaine et de passer notre BAC, seulement. Nous avions de la famille à Atlanta et ils nous acceuilleront jusqu'à ce que nous n'en ayons plus besoin. Une fois l'année finie nous partîmes toutes deux, BAC en poche. Durant l'année, j'avais appris que ma soeur comptait rejoindre la même école, qu'ils l'embauchaient pour faire danser les élèves mais qu'elle suivrait à côté d'autres cours, encore une fois, nous serons ensemble, comme toujours, car elle est telle l'ombre derrière moi, nos chemins sont confondus à jamais, car elle est ma soeur à la vie, à la mort, à l'au-delà.

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Pseudo : HoneyB.
Avatar : Abbey Lee Kershaw
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